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Art et Culture

France : « Centrafrique, premières prises », quatre films de jeunes cinéastes centrafricains à Paris

Publié le mardi 29 janvier 2019  |  LNC
Ouverture
© AFP par SIA KAMBOU
Ouverture officielle à Abidjan de la 9ème édition marché des arts et du spectacle Africain
Samedi 05 mars 2016. Abidjan. La 9ème édition du Marché des arts et du spectacle africain (MASA) a ouvert officiellement ses portes, samedi, au palais de la culture d’Abidjan en présence du Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
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Le louxor, salle de cinéma du 10e arrondissement de paris, accueille ce lundi 28 janvier une soirée nommée « Centrafrique, premières prises ». dans cette salle classée art et essai seront projetés quatre courts métrages centrafricains réalisés à l’automne 2017 dans le cadre d’un atelier de formation à la réalisation de films documentaires.

L‘un raconte en images la vie quotidienne d’un jeune couple en attente d’un bébé à Bangui… Un autre filme la reconversion d’un milicien anti-balaka. Tandis qu’une troisième a posé sa caméra dans une chambre d’hôpital à Bangui auprès de femmes blessées…

Quatre des dix courts métrages réalisés en Centrafrique à l’automne 2017 par de jeunes réalisateurs – qui n’avaient jusque-là jamais tenu une caméra – seront projetés ce soir au cinéma Le Louxor. C’est le fruit d’un stage organisé à Bangui, par les Ateliers Varan et le réalisateur Boris Lojkine :

« Ils racontent quelque chose qui n’a jamais été raconté, un pays qui n’a jamais été montré. La Centrafrique a toujours été filmée étant en crise, par des étrangers, sous l’angle des événements, la tragédie, des morts… Ce pays n’a jamais été filmé de l’intérieur, par les gens qui y vivent, qui pourraient raconter leurs voisins, leurs amis, leurs parents. Et cela change tout.

Moi, ce qui me touche beaucoup, c’est le mélange à la fois entre ce qui apparait entre extrême pauvreté du pays, le fait que tout le monde vit avec très peu de choses. Tout est très difficile et en même temps – on voit cela dans plusieurs films – il y a beaucoup d’énergie, de force de ces gens, d’humour même, que je trouve absolument merveilleux. »

Plusieurs de ces films ont d’ailleurs été sélectionnés dans des festivals. Dernier en date : Mbi na Mo, Toi et Moi, signé Rafiki Fariala, était présenté au Festival international du documentaire à Biarritz ces jours-ci.
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