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Il faut faire un grand bond dans la foi pour croire en des élections en RCA en 2015
Publié le vendredi 28 novembre 2014  |  LNC
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Sortir de la transition politique en Centrafrique au plus vite, c’est une évidence, mais pas à n’importe condition, ni à n’importe quel prix, au point d’ouvrir une nouvelle boîte de Pandore.
Il est évident que la RCA devant la face du monde n’en est plus au niveau du ridicule, mais à celui du pathétique et de l’oubli, avec une pseudo-présidente élue par 75 auto-proclamés députés, mais elle s’y croit, se pensant élue par toute la nation.

Nous avons mis notre pays plus bas que terre.
Fait la démonstration de notre primitivisme sauvage, de notre décadence, de notre volontaire descente aux enfers, pire que les caricatures racistes sur les noirs du 19ème siècle.

Je dis ‘NOUS’, seulement NOUS, car il faut cesser une fois pour toutes de toujours mettre la cause de nos dérives sur le dos des autres.

Qui fait la guerre aux centrafricains à part les centrafricains eux-mêmes ?
La Centrafrique est dans la merde parce que les centrafricains eux-mêmes ont mis leur pays dans l’état dans lequel il est actuellement.

Toujours accuser les autres de nos décadences primitives relève de la puérilité, de l’infantilisme médiocre, de la cécité et de l’autisme.

ELECTIONS EN 2015 ?

Si les mystiques croient en la puissance de la Parole valant acte, en politique, il en est tout autrement.
Surtout en RCA où l’on est champions du monde de la parlotte le menton bien levé !
Car jusque là, nous fiant à la détresse du Premier ministre centrafricain lui-même, c’est une chose de faire des annonces, c’est une autre chose de les réaliser.
Autrement, nous n’en resterons qu’à des effets dans le vide.

La Centrafrique en 2015 ne pourra pas organiser des élections CREDIBLES, qu’elles soient législatives comme présidentielles.
Il n’y a que les débiles pour croire en la légitimité d’une telle farce annoncée.
Mahamat Kamoun lui-même l’admet, il n’y a pas l’argent pour les faire.
Mercredi dernier il était au Congo à Oyo chez Sassou Nguesso pour pleurer des fonds, car nous en sommes là, au point zéro.

Par ailleurs, il est historiquement connu que des élections organisées dans des pays en plein chaos ne sont que des mascarades.
Qui ira voter ? Sera-ce représentatif de toute la nation ?
Ce seront les 70% des centrafricains en état de précarité humanitaire, et ne survivant que dans la brousse qui iront mettre un bulletin de vote dans les urnes ?
Qui seront les fonctionnaires pour les mettre en place ? Ils ne sont pas payés depuis des mois et des mois.
Et…De quelle manière les candidats pourront-ils faire campagne dans un pays en totale insécurité ?
Ce qui nous ramène au…Comme disent les policiers..A qui profitera le crime ?
Car il est évident qu’en pareille situation, certains auraient tout à y gagner dans la confusion.
Qui insiste tant pour la tenue de ces élections contre tout bon sens ?
Qui fait tant pression à propos à l’ONU ?
LA FRANCE !!!

Qui a décidé des dates de ces prétendues élections et non les centrafricains eux-mêmes ? Encore la FRANCE.
A croire que nous nous apprêtons à revivre une nouvelle ‘Opération Barracuda’, comme en 1979, mais cette fois-ci, politiquement, en douceur, sous les apprêts d’une fausse démocratie et de la parole au peuple.

Secret de polichinelle, les ‘affreux’ français ne cessent de sévir sur notre continent, et plus que jamais.
Opération ‘Bharkane’ au Tchad contre les Djihadistes, quand tout le monde sait que le Tchad arme Boko Haram ?
Qui est fou pour donner caution à cela ?
Ils ont plongé la Libye dans le chaos, fait un coup d’état en Côte d’Ivoire pour y imposer Ouattara, truqué les élections au Gabon pour mettre artificiellement au pouvoir le docile biafrais, fils adoptif d’Albert Bongo.
Au tour de la RCA maintenant de passer chez le coiffeur ?
Dans de telles conditions, des élections en RCA ne pourront accoucher que d’un candidat “élu” auto désigné par la puissance manipulatrice.
Ce qui, comme le soutenait notre analyste politique Sandra Martin-White, replongerait le pays dans le pire encore, avec de nouvelles rebellions pour avec les armes, contester l’illégitime au pouvoir.

FRAGILITE, EGALE APPEL D’AIR POUR LES PREDATEURS

La poupée Barbie noire, au QI de mollusque, au pouvoir à Bangui et se croyant présidente élue, règne sur un Etat fictif limité à 3km², et qui de surcroît n’existe pas.
Son temps, elle le passe à son consumérisme personnel et à son clientélisme familial.
Ce ne sera donc pas de cette prédatrice qu’il faudra espérer un sursaut de salut de la Nation.

En conséquence, plus que les meurtres, le pays sera livré à tous prédateurs et aventuriers de la planète, sitôt que la France aura installé au Palais de la Renaissance son président fantoche “élu” par un petit quarteron d’affidés.
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