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Poursuite de la sensibilisation sur le processus de désarmement dans la commune de Zotoa-Bangarem

Publié le mercredi 20 fevrier 2019  |  Agence Centrafrique Presse
Cérémonie
© Autre presse par DR
Cérémonie de signature de l`accord de paix entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés, le 6 février 2019 à Bangui.
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Le colonel Martin Gbebondi, chargé de mission pour les relations avec les groupes armés, a tenu, lundi 19 février 2019, une réunion de sensibilisation sur le processus du DDRR avec les autorités locales, les représentants de la jeunesse et ceux de la société civile du village Ndogue-Bodomon, dans la commune de Zotoa-Bangarem, dans la sous-préfecture de Bouar (452 km au nord-ouest de Bangui).

Le but de cette rencontre est de sensibiliser la population de la commune de Zotoa Banguerem afin qu’elle puisse à son tour informer et sensibiliser les groupes armés sur le programme de désarmement (DDRR) et ses enjeux pour le retour de la paix, de la cohésion sociale et de la stabilité en République Centrafricaine.

Le secrétaire général de la mairie de Zotoa Banguerem, David Koromon, s'est dit très ravi de recevoir l’équipe de sensibilisation sur le DDRR dans sa commune. Selon lui, la guerre freine le développement d’un pays. « Seule la paix peut faciliter le développement de la République Centrafricaine », a-t-il déclaré.

Quant au chargé de communication de l’Unité d’Exécution du Programme National de DDRR, Benjamin Aymar Ngregbamba Yanguere, de la MINUSCA, il a d’abord présenté les avantages de ce processus ainsi que les critères d’éligibilité au programme DDRR avant d’indiquer les objectifs visés à travers cette campagne de sensibilisation.

Les critères d’éligibilité indiquent que les combattants doivent être membres des groupes armés signataires de l’accord politique de sortie de crise en République Centrafricaine et que chaque combattant doit se débarrasser de toute sorte d’arme de guerre en état de fonctionnement ou non, des explosifs, des mines et autres effets militaires en sa possession, a-t-il indiqué.

Les critères tels que présentés ont suscité des réactions des participants qui voudraient en savoir davantage en posant de nombreuses questions d'éclaircissement.

Il convient de signaler qu'après Bouar, dans la Nana-Mambéré, la sensibilisation sur le processus du DDRR va se poursuivre dans la préfecture voisine de l’Ouham-Pendé.
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