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L’Union africaine invite le gouvernement et les groupes armés à une réunion de suivi de l’accord de paix

Publié le samedi 9 mars 2019  |  Agence Centrafrique Presse
Cérémonie
© aBangui.com par DR
Cérémonie d`ouverture du 11e Sommet extraordinaire de l`Union Africaine
Samedi 17 novembre 2018. Addis-Abeba (Éthiopie). Cérémonie d`ouverture du 11e Sommet extraordinaire de l`Union Africaine. Photo : Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l`Union africaine
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L'Union africaine a convié, par un communiqué de presse mardi 5 mars 2019, les parties aux négociations de paix de Khartoum de janvier-février dernier, à une réunion de suivi de l'Accord de paix négocié sous son égide à Khartoum, au Soudan.


Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a pris acte de la formation, dimanche dernier, du nouveau gouvernement devant être dirigé par le nouveau Premier-ministre, Firmin Ngrébada, indique le communiqué.

Du fait que la formation de ce gouvernement s'est transformée en pomme de discorde entre le gouvernement, certains groupes armés et des leaders de l'opposition radicale, et craignant que ce nouveau contexte serve d'alibi pour remettre en cause l'accord dit de Khartoum, M. Faki a appelé "au calme et à la retenue", rappelant que toutes les revendications devraient tenir compte de l’article 34 dudit accord, qui appelle les parties à se rapprocher des facilitateurs pour une issue négociée des différends.

Il y a lieu de rappeler que dans l'esprit de l'Union africaine, tout doit être mis en œuvre pour qu'on ne parle plus de conflit armé en Afrique d'ici 2020, c'est-à-dire d'ici l'année prochaine.

Des mouvements d'humeur, selon le Premier-ministre Firmin Ngrébada, ont poussé certains groupes armés, se sentant écartés du nouveau gouvernement, à barricader des routes sur le corridor Bangui-Garoua-Boulaï, à la frontière centrafricano-camerounaise, et l'expulsion des élèves des salles de classe à Ndélé (nord-est).

Des groupes armés et des formations politiques n'ayant pas trouvé suffisant l'effectif de leurs représentants au gouvernement ont défendu à leurs représentants de participer au gouvernement nouvellement formé.
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