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Centrafrique : L’avenir prometteur de l’économie du pays s’annonce suite à l’Accord de paix signé

Publié le mercredi 10 avril 2019  |  Le Potentiel Centrafricain
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Depuis 2013, la République Centrafricaine a connu une crise laquelle, on enregistre plusieurs problèmes tant dans le domaine social qu’économique. Cependant, l’état des lieux a changé avec la signature de l’Accord de Khartoum à Bangui le 6 février 2019. Le gouvernement et les groupes militaro-politiques ont signé cet Accord en vue du retour définitif de la paix dans le pays.

Aujourd’hui, ledit Accord ouvre de nombreuses perspectives pour le développement du pays, parce que les zones précédemment occupées par les rebelles, sont maintenant en train d’être reprises par les autorités légitimes. Ce qui totalise un pourcentage de 80% des territoires du pays qui est sous l’autorité de l’Etat. Alors qu’à un certain moment, ces limites de gouvernance empêchaient le Président Faustin-Archange Touadéra de développer pleinement l’économie du pays.

A titre de rappel, avant la signature de l’Accord de paix, le gouvernement n’était pas en mesure de contrôler l’exploitation des ressources naturelles dont les entreprises étrangères profitaient de l’occasion pour piller les richesses du pays. Avant l’arrivée au pouvoir du président Touadéra en 2016, plusieurs entreprises étrangères ont signé avec le gouvernement centrafricain de nombreux contrats non rentables leur permettant de développer des gisements et d’extraire des ressources. Aujourd’hui, la situation dans le pays s’est stabilisée et la paix s’est instaurée, il est temps de revoir ces contrats. Franchement !

Pour que le peuple centrafricain continue à souffrir inutilement, l’Etat doit s’engager dans l’extraction de ces ressources naturelles. Les sociétés étrangères, dont la plupart appartiennent à la France, s’il faut le dire clairement, doivent cesser de « tirer profit » sur les biens de la RCA. Autrement dit, l’argent doit être pour le bien-être du pays.

Il est temps que le gouvernement soit toujours déterminé afin de reprendre le contrôle des ressources naturelles du pays ! En ce moment la question sécuritaire est au point d’être régler par le régime de Bangui, alors pourquoi s’arrêter là, alors qu’on doit avancer et s’occuper des autres questions d’importance pour le pays, dont les sujets économiques !

Tout d’abord, il faut limiter l’accès à tous les gisements minéraux qui peuvent être exploités illégalement. Ensuite, permettant aux autorités du pays d’entamer l’exploitation elles-mêmes. Lorsque le processus d’extraction serait entièrement mis en place, il serait nécessaire de résoudre la question de la présence de toutes les entreprises étrangères opérant sur le territoire de la RCA. En particulier, celles de la France, parce que c’est elle qui est a le monopole principal dans le pays. Et il ne s’agit pas seulement de l’extraction des ressources, mais aussi de tout le reste. Allez-y comprendre !

Il est à noter que l’ONU soutient la France. N’est-ce pas ! Cette Organisation couvre l’activité illégale des sociétés françaises en RCA. Il suffit de lire dans les lignes la question de l’embargo imposé sur les armes à destination du pays voire la vente des pierres précieuses. L’embargo sur le diamant de l’ONU a provoqué la fermeture de nombreuses sociétés minières dans le pays, bien qu’elles aient payé des impôts. Elles ont été remplacées par les voleurs illégaux qui vendent des diamants non certifiés aux français, respectivement, l’Etat ne reçoit aucun profit. Le peuple reste toujours meurtri.

L’embargo sur les armes a également joué un rôle important dans ce processus. En raison des limites, les FACA ont été privées de la possibilité d’entrer en possession des armes pour mettre fin à l’exploitation illégale des ressources du pays. Les soldats de la MINUSCA aurait dû empêcher les crimes, mais ils étaient au contraire, engagés dans la protection des criminels. Qui dit le contraire ?

La question de l’exercice de ses responsabilités (FACA) directes en matière de protection de la population locale est superflue. Pour mettre fin aux souffrances du peuple centrafricain et instaurer la paix définitive, le gouvernement a donc signé l’Accord de Khartoum avec les groupes armés. Ce n’était pas une faiblesse des autorités du pays, comme le disent aujourd’hui les opposants, mais une mesure obligatoire pour parvenir à la stabilité dans le pays. Malgré toutes les accusations et rumeurs contre le gouvernement, la situation du pays se stabilise grâce à l’Accord de paix signé.

Le gouvernement a maintenant une occasion unique de s’occuper des problèmes économiques, de s’engager dans le développement de ses propres gisements et autres activités minières et de commencer à contrôler l’ensemble des activités illégales.
Herman THEMONA
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