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Centrafrique : affaire des rebelles du FDPC capturés à Zoukombo, un mensonge d’État ?

Publié le vendredi 12 avril 2019  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
Des prétendus rebelles du FDPC d’Abdoulaye Miskine arrêtés par la Minusca au village Zoukombo.
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Bangui (CNC) – présentés à la presse le mercredi 10 avril dernier en présence du Premier ministre Firmin NGRÉBADA, près d’une dizaine des prétendus rebelles du FDPC devraient être déférés à la prison centrale de Ngarangba dans les prochains jours selon le chef du gouvernement. Le problème, ces jeunes prétendus rebelles ne sont pas tous des combattants armés, selon une source indépendante.



Exposés devant les cameras de la presse comme des jeunes venus de l’extrême nord de la République centrafricaine, notamment de Kabo,Batangafo et de moyenne Sido pour créer de trouble dans le village Zoukombo, le Premier ministre Firmin NGRÉBADA voudrait tout simplement faire croire au monde que le blocus du corridor Bouar-Béloko par les hommes du FDPC d’Abdoulaye Miskine serait l’œuvre des puissances étrangères venues du Congo-Brazzaville.

Une déclaration qualifiée de mensonge politique par certains observateurs nationaux, car, selon eux, le Premier ministre Firmin NGRÉBADA, étant directeur de cabinet de l’ancien Président du Conseil national de transition Alexandre Ferdinand Nguendet entre 2014 – 2016, était bien au courant du cantonnement des rebelles du FDPC au sein des bâtiments de l’école primaire de Zoukombo. Et ce, dans le cadre du projet de désarmement des groupes armés initié par l’ancienne Présidente de transition Catherine Samba-Panza.

Ces rebelles, abandonnés à leur triste sort depuis 2016, ont dû travailler comme aide-cultivateur chez les paysans pour avoir de quoi à survie.

En 2016 et 2017, ils ont érigé des barricades sur le corridor Bouar-Béloko à deux reprises pour attirer l’attention du gouvernement sur leur triste sort, mais rien à a été fait pour les aider.

Aujourd’hui, si l’État centrafricain, par la voix du chef du gouvernement Firmin NGRÉBADA déclare que la présence des rebelles du FDPC dans le village de Zoukombo serait de perturber le pays, les Centrafricains ne peuvent que se demander pour quelle raison le pouvoir de Bangui tient de tels propos en public.

Plus étonnant de tout ça, au moins 3 jeunes présentés devant la camera de la presse ce mercfedi dernier ne sont pas des rebelles du FDPC. Ils sont reconnus comme des petits commerçants de Zoukombo capturés par la Minusca et non les FACA.

Il y’a de quoi à se poser des questions sur la réelle motivation du gouvernement en ce moment.

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