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Ouverture à Bangui d’un atelier de formation des acteurs de droit pour l’Afrique Centrale

Publié le vendredi 3 mai 2019  |  Agence Centrafrique Presse
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Bangui, Le Chargé de mission en matière des droits de l’Homme au ministère de la Justice, Firmin Ngbeng-Mokoe, a ouvert, jeudi 2 mai 2019 à Bangui, un atelier de formation sut l’état des droits pour les acteurs de la Région de l’Afrique Centrale.

Le Chargé de mission Firmin Ngbeng-Mokoe a expliqué que la formation des acteurs de l’Etat de droit dans la situation actuelle de la République centrafricaine est le fondement de la gouvernance démocratique que promet d’instaurer le gouvernement.

Il a souligné qu’il permettra d’établir le respect des obligations relatives aux droits humains et que l’Etat de droit constitue un moyen efficace et efficient de prévention de conflit et développement socioéconomique de nos Etats.

« Cet atelier permettra à nos Etats d’avoir des acteurs plus outillés et plus efficaces pour faire respecter les lois, de faciliter un accès équitable à la justice et faire respecter l’Etat de droit au sein des institutions nationales dont ils ont la charge », a-t-il poursuivi.

Enfin, il a remercié le président de la Commission de l’Union africaine pour le choix porté sur la République centrafricaine afin d’abriter cet important atelier de renforcement des capacités des acteurs de l’Etat de droit de la sous-région.

Le Chef de la division démocratie, Etat de droit et des élections de la Commission de l’Union africaine, Calixte-Aristide Mbari, a pour sa part indiqué que la situation socioéconomique et sécuritaire sur le continent témoigne que d’importants défis empêchent la réalisation de l’Etat de droit.

Selon lui, ces défis trouvent leur source dans les contre-valeurs que sont l’exclusion, la discrimination, la répartition inégale des ressources et que ces défis sont exacerbés par la non appropriation de la loi et des règles de droit, de la faible participation citoyenne à la mise en œuvre de ces principes.

Il convient de rappeler que cet atelier de 72 heures permettra aux acteurs de l’Etat de droit des différents pays de l’Afrique centrale d’échanger leurs expériences sur les thématiques proposées.
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