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RCA : le gouvernement et la Minusca réclament les auteurs du massacre de Paoua

Publié le jeudi 23 mai 2019  |  Agence de Presse Africaine
Poua-Mbrès:
© Autre presse par DR
Poua-Mbrès: les tensions dans les circonscriptions inquiètent les députés
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Bangui (Centrafrique) De notre correspondant : Pierre Koutoukpe -
Ange Maxime Kazagui, ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) ont condamné l’attaque des 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) ayant fait 34 morts mardi dernier dans les villages de Koundjili, Ndjondjom et Bohong, à Paoua (nord-ouest), non sans lancer un ultimatum au chef rebelle Abass Sidiki pour qu’il livre à la justice ses éléments identifiés comme les auteurs de cette tragédie.

Selon la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), qui dit avoir recueilli des informations auprès de sources locales, « les éléments des 3R auraient mené des attaques ciblées qui ont causé la mort d’au moins 34 civils dont 13 à Koundjili, 18 à Ndjondjom et 3 à Bohong ».

Le ministère centrafricain de la Communication et des Médias et la Minusca tenaient, hier mercredi à Bangui, une conférence de presse conjointe. Au cours de celle-ci, la mission onusienne a renseigné que « certaines victimes ont été ligotées avant d'être tuées. Trois personnes auraient également été blessées au cours de ces attaques. Les éléments des 3R ont aussi incendié trois maisons et emporté des bœufs appartenant aux populations ».

En outre, la Minusca a déploré « le caractère cruel et délibéré de ces attaques qui, en plus d’être planifiées et coordonnées, témoignent de l’intention des auteurs à infliger des atrocités entrainant la mort d’une large partie de la population ».

D’après la mission onusienne, « il s’agit là d’éléments constitutifs de crimes graves impliquant à la fois la responsabilité de leurs auteurs et d’Abass Sidiki, le chef des 3R ».

Par conséquent, elle exige d’Abass Sidiki « l’arrestation et la remise à la justice centrafricaine des auteurs et le démantèlement des bases de Letele et Boucaya, des villages de Paoua ».

A en croire la Minusca, ces attaques sont d’autant plus regrettables qu’elles « surviennent au moment où le gouvernement, avec l’appui de ses partenaires et l’adhésion progressive des populations, déploie des efforts pour une mise en œuvre effective de l’accord politique pour la paix et la réconciliation, cadre unique de promotion d’une paix et d’une stabilité durables tant attendues par les filles et les fils de la RCA ».

De son côté, Ange Maxime Kazagui a soutenu que « les représailles du groupe 3R, suite à l’assassinat d’un éleveur, sont disproportionnées et remettent en cause l’engagement de ce groupe armé signataire de l’accord de Khartoum du 6 février à mettre fin aux violences ».

Il a aussi souligné que cette tuerie est « inacceptable », avant de promettre que « l’acte ne restera pas impuni ». Enfin, le ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement a demandé aux 3R de démanteler les barrières illégales installées à Paoua.


BB/id/cat/APA
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