Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique: La crise perdure entre les membres de l’Organisation des femmes Centrafricaines (OFCA)

Publié le mercredi 12 juin 2019  |  RJDH
Ouverture
© Agence Centrafrique Presse par DR
Ouverture à Bangui d’un atelier de validation du plan stratégique de l’OFCA
La ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, Aline Gisèle Pana, a ouvert, jeudi 19 avril 2018 à Bangui, les travaux de l’atelier de validation du plan stratégique de l’Organisation des Femmes Centrafricaines (OFCA), en présence de quelques membres du gouvernement et de la présidente de ladite organisation, Margueritte Ramadan.
Comment


BANGUI --- Les barricades des portes du siège de l’Organisation des Femmes Centrafricaines par l’autre partie de cette organisation a fait l’objet du mécontentement des femmes appartenant au camp d’Annick Service. Ce mardi 11 juin 2019, elles ont protesté contre la décision de la Justice et exigé la réouverture des portes.

Très tôt ce matin du mardi 11 juin 2019 devant le siège de l’OFCA, un groupe dissident de femmes de l’OFCA appartenant à Annick Service, ancienne président de cette organisation ont envahi la cour pour exiger que les portes fermées sur instruction du parquet de Bangui soient levées immédiatement. Elles constituent un blocage pour le développement des activités de l’OFCA selon ces femmes en colère.

Une situation déplorée par Agathe Alazoula première conseillère à l’OFCA du côté d’Annick Service et qui assure actuellement l’intérim de la 1ere vice-présidente, « cette situation nous met en péril pourquoi parce qu’aujourd’hui, on demande de libérer le siège qui nous a été attribué. On nous traite d’analphabète du plus haut niveau. Or l’organisation de femmes est constituée de tout ce monde et aujourd’hui on nous demande de quitter les locaux. Nous demandons au gouvernement de laisser développer le pays en ramenant la paix et la cohésion sociale au lieu de nous pousser à la révolte » a –t-elle lâché.


Cette crise est la suite du 2e congrès organisé par les femmes leaders et intellectuelles en 2018. Delphine Yakete, l’une des membres de l’OFCA pointe du doigt le gouvernement d’être du côté de l’Organisation des Leaders femmes intellectuelles, qui est la 2e branche de l’OFCA. « L’OFCA est apolitique depuis sa création. Mais nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement s’ingère dans une association qui se veut apolitique. Cette crise est entretenue et nourrie par le gouvernement».

Après cette manifestation, elles promettent des rencontres avec le médiateur pour le problème qui perdure entre les deux parties à savoir l’organisation des femmes Centrafricaines OFCA et les leaders femmes intellectuelles.

Ketsia Kolissio.
Commentaires