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Sangha Mbaéré : Difficiles conditions de vie de la population de Salo

Publié le vendredi 5 juillet 2019  |  radio ndeke luka
Terminal
© Autre presse par DR
Terminal à conteneurs Port de Bangui en République Centrafricaine à proximité de Bolloré
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La population de la commune de Salo située à 75 kilomètres de Nola dans la Mambéré Kadéï ne dispose aujourd’hui de route pour favoriser la libre circulation des biens et des personnes. Exaspérés, les habitants appellent les autorités de Bangui à une action rapide.

Selon les habitants de Salo, depuis plusieurs années, aucun véhicule n’emprunte l’axe qui mène à leur localité. Par manque d’emploi, les jeunes se voient obliger de se lancer dans des activités champêtres pour subvenir à leurs besoins. Ces habitants précisent qu’ils enregistrent le plus souvent la mévente de leurs produits agricoles, car personne ne vient acheter à cause de la dégradation très avancée des routes.

« Nous sommes en colère à cause de la dégradation avancée de cette route, surtout nous les jeunes. Nous ne pouvons rien faire, car notre seul moyen de nous procurer de l’argent, c’est de vendre le manioc alors que nous ne le pouvons pas », s’est inquiété Jean Paul, un jeune habitant. Une inquiétude partagée par un commerçant dépassé. « Ont-ils déjà changé le nom de Salo ? N’est-ce pas le deuxième port après Bangui ? Si nous ne sommes pas les fils de ce pays, qu’on nous le dise », a-t-il lâché sous l’effet de la colère.

La population de Salo a demandé aux autorités de Bangui de jeter un coup d’œil sur leur commune autrefois considérée comme le second port pétrolier après celui de Bangui. « Il est important que le gouvernement vienne nous réhabiliter cette route jusqu’au niveau de la rivière. En le faisant peut-être qu’un projet pourrait nous venir au secours », a souhaité Max Rigobert Landja, un autre jeune de la ville de Salo.

Eric Pogola, député de Nola 3, a souhaité que les autorités volent au secours de sa circonscription qui selon lui est en voie de disparition. « Je demande au gouvernement de prendre en compte la situation du deuxième port pétrolier de Salo », plaide ce député qui ajoute que « dans la zone, il est difficile d’écouler les produits tels que le café, le manioc ainsi que les autres produits champêtres » à cause de l’absence quasi-totale des « véhicules ». La réhabilitation du port de Salo pourrait favoriser l’écoulement des produits champêtres à en croire Eric Pogola.
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