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Centrafrique : Pourquoi les partis politiques et la société civile s’agitent tant ?

Publié le vendredi 12 juillet 2019  |  Le Potentiel Centrafricain
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© Ministère par DR
Revue annuelle 2018 du 8ème programme de Coopération entre la RCA et l`UNFPA
Le Directeur de Cabinet du Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération Robert PANI, a ouvert ce mercredi 12 décembre 2018 dans la salle de conférence de l’Institut Centrafricain des Statistiques et des Etudes Economiques et Sociales (ICASEES), en présence du Représentant résident Adjoint, du Fonds des Nations Unies pour la Population(UNFPA) Dr. Aboubakar CISSE, la revue annuelle du 8ème programme de coopération entre le Gouvernement et l’UNFPA.
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Ces derniers temps, les agissements de la classe politique et de la société civile frôlent le désordre. Après le meeting qui a tourné court parce qu’interdit pour des raisons de sécurité à l’UCATEX, les actes de désobéissance se multiplient tant du côté de la société civile que des partis politiques. Les Centrafricains sont en train de se demander si de la classe politique et de la société civile, qui tire les vers du nez de l’autre ?

Aussi grotesque que cela puisse paraître, les politiques et les activistes de la société civile sont unis pour mettre les bâtons dans la roue du Président Touadéra. Décidément, depuis la signature de l’Accord de paix de Khartoum qualifié par l’opposition politique comme scélérate parce que favorable aux groupes armés, les politiques et les activistes se sont ligués pour en découdre avec le Président Touadéra. Ce qui attire l’attention est le fait que l’on ne sait plus, comment la société civile et les politiques peuvent exercer ensemble dans le contexte actuel qui est celui de la République centrafricaine. La conquête du pouvoir n’étant pas la vocation de la société civile mais des partis politiques, les Centrafricains sont effarés de ce mariage contre nature.

Ce qui est certain est le fait que la politique de la main tendue du Président Touadéra commence à payer. Elle est approuvée par la communauté internationale et l’Union africaine. C’est dire que celui-ci a un bilan positif qui risque de déranger les leaders des partis politiques qui vont se présenter aux futures élections. Le groupe de travail de la société civile est en train de mener une certaine consultation sur l’Accord de Khartoum tout comme le front uni « E ZINGO BIANI » qui entend animer une conférence de presse ce week-end. Décidément, la société civile et les partis politiques ont le vent en poupe et compte coûte que coûte mettre le régime de Touadéra en difficulté. Ce réveil, si l’on peut le qualifier ainsi, étonne sans étonner. Ce qu’il faut savoir est que le mandat de Touadéra tire à sa fin et que, cette classe politique aux abois, chercher à se caser tout comme la société civile.

Il est question aujourd’hui de mettre la pression sur le Président Touadéra pour accéder aux strapontins et avoir sa part du gâteau. C’est cela qui explique les agissements et autres gesticulations de cette classe politique et de cette société civile en manque de repère .Comme la paix n’a pas de prix, critiquer pour critiquer l’Accord de paix de Khartoum est criminel. Qu’est-ce que la classe politique centrafricaine ou la société civile peut-elle nous proposer comme solution de sortie de crise ? Si ce n’est la destruction des villages et des villes ou le massacre des Centrafricains, il faut mettre un terme à tout. Il y a un temps pour faire la guerre et un temps pour faire la paix. Cela, le Président Touadéra l’a compris et sa politique de main tendue risque de payer en 2020.
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