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Nana Mambéré : Mésentente autour du processus de désarmement dans une partie de la région

Publié le mardi 16 juillet 2019  |  RADIO NDEKE LUKA
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© Autre presse par DR
Les armes saisies par les soldats français de l`opération Sangaris et présentées au professionnels des médias le 28 février 2014
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Des ex Antibalaka de la Nana Mambéré dans l'ouest de la République Centrafricaine, candidats volontaires au désarmement, dénoncent une nouvelle mesure imposée par le service de désarmement-démobilisation-réinsertion et rapatriement (DDRR). L'équipe mobile en mission dans la région aurait imposé aux ex-combattants la présentation d'une carte d'identité nationale avant le dépôt des armes.

Les ex combattants appelés "auto-défenses" ne comprennent pas pourquoi il faut obligatoirement présenter une carte d'identité nationale avant de déposer volontairement une arme. Selon les responsables de ces hommes armés, cette mesure imposée par la Minusca ne figure nulle part dans les procédures mises en place.

"Nos éléments sont venus se faire désarmer volontairement. Un blanc de l'équipe de désarmement exige d'abord la présentation d'une carte d'identité nationale" s'est étonné Michel Bélo, un des coordonnateurs Antibalaka. "Faut-il nécessairement présenter une carte d'identité nationale pour restituer une arme ?", s'est interrogé le coordonnateur, reconnaissant qu'une arme est une "mauvaise chose".

Surpris de cette mesure, le Préfet de la Nana Mambéré, Michel Bagaza, estime que celle-ci risque de compromettre le processus de désarmement dans la préfecture. "A ma grande surprise, on impose à ces combattants beaucoup de choses qui ne figurent pas sur le document que nous-mêmes avions confectionné", a expliqué le préfet étonné de cette mesure. La tension allait monter d'un cran ce dimanche 14 juillet, n'eut été l'intervention de l'autorité administrative.

"Les combattants allaient se soulever et cela devait être extrêmement grave. Mais, je les avais contenus, leur demandant de garder le calme et d'attendre" la réaction des autorités de Bangui a fait savoir Michel Bagaza.

Une source proche de l'équipe mobile du DDRR de la Nana Mambéré a certifié que certains ex-combattants avaient remis leurs armes dans le cadre du projet de réduction de violences communautaires en attendant le grand désarmement. Ces armes stockées par la Mission de l'ONU en Centrafrique doivent être remises aux concernés afin de leur permettre de les rendre officiellement. La mésentente serait née du fait que la nouvelle équipe mobile, demande à confirmer l'identité de chaque combattant avant la restitution des armes. Jusqu'au moment où nous mettons l'information en ligne, Bangui n'a pas encore réagi à ce malentendu.
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