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Centrafrique: le silence de Mahamat Kamoun complique les choses à Catherine Samba-Panza
Publié le mercredi 10 decembre 2014  |  Centrafrique Libre
Le
© Autre presse par DR
Le premier ministre, Mahamat Kamoun
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Nommé au poste du premier ministre, dans des conditions encore présentes dans les arcanes de la récente histoire de la République Centrafricaine, Mahamat Kamoun y ferait finalement pieds de grue tant a voir de prêt, son défenseur de prédilection ne s’y prononce plus. Là n’est pas ne sera pas la pomme de discorde entre Mahamat Kamoun et l’auteur de cet article. C’est plutôt l’inquiétant silence caractérisant le présent de sa gestion qui interpelle et qui nécessite qu’on le passe au peigne fin.Le fanfaronisme reste pour tout homme d’Etat encore plus pour un premier ministre de transition, un désagréable ami de route. Le silence l’est plus, surtout lorsque la nature se meut de voir bouger le monde. La force créatrice de Dieu réside dans le logos, le pouvoir de la parole. Avec Dieu la parole a un pouvoir inestimable. Le peuple centrafricain n’est pas Dieu mais pourtant il rêve et partage ce besoin. Il a besoin que les autorités gouvernent avec conviction, force et détermination. Plus encore, il y a un réel besoin de dénonciation, de condamnation et de rigueur devant les bévues et les agissements non justifiés qui se perpétuent. De Bambari où le président du CNT était parti visiter, des révélations non plutôt des constats supplémentaires ont été faits, des propositions ont été émises et des silences ont été constatés.

Tout s’est passe au rythme d’une nation où s’entremêlent des gouvernants déconnectés les uns des autres au point que le problème de la nation, qui devait être leur cheval de bataille, devient plutôt l’occasion de s’extasier et de s’individualiser. Le seul dénominateur commun entre les trois pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, transitionnels soient-ils, ne pouvait s’écarter des intérêts prioritaires et vitaux de la nation. Ali Daras n’est-il pas réellement l’ennemi du peuple centrafricain ? Le préfet de la Ouaka, Ousmane Abakar Ben Outman n’est-il pas a priori le suppôt des groupes armés, qui se vautrent allègrement du sang des paisibles chrétiens et musulmans, habitants de Bambari, condamnés désormais a ne plus se regarder dans les yeux, a cohabiter et a œuvrer ensemble pour le bien être de leur préfecture ? Il est allé loin un jour en demandant au gouvernement de transition et a la communauté internationale de confier la sécurisation et la protection des populations civiles de la Ouaka entre les mains des hordes de la Séléka, groupe qui a lamentablement échoué et condamné a la perdition.

Ce faisant, il a contredit l’histoire et la force de la nature qui a un moment donné a permis d’extirper du pouvoir le célébrissime Michel Djotodia et sa Séléka qui dégage le relent des tueries, pillages, vols et et et et.

Les revendications issues de la visite de Bambari devaient en principe sonner le glas du silence déstabilisateur des autorités de la primature.

Mister
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