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Centrafrique : message d’alerte du Président de PDCA à l’attention des Enfants des Préfectures de l’Ouham-Pendé et de l’Ouham.

Publié le mardi 23 juillet 2019  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
Parti Démocratique Centrafricain-PDCA
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Chers (es) Compatriotes,

Sous le règne du feu Président KOLINGBA, la Sous-Préfecture de BOZOUM a été tristement célèbre à cause des déchets toxiques qui y ont été enfouis. Depuis 2018, la population de cette même Sous-Préfecture connaît son deuxième drame du siècle avec la pollution du fleuve Ouham au mercure par les orpailleurs chinois, fait décrié par cette population victime, méprisé par l’Exécutif et il a fallu fortes mobilisations et persistantes dénonciations, pour qu’une enquête parlementaire soit diligentée pour corruption et des aveux faits. Outre ce drame, la population de BOZOUM est encore abandonnée à elle-même, parce que victime de détournements de crédits destinés à la réfection des routes BAORO-NOZOU et BOSSEMPTELE-BOZOUM.

Grâce aux nouvelles technologies, la communauté internationale ne cesse de constater les irréparables dégâts faits en amazonie par de véreux orpailleurs qui ont utilisé du mercure. Le fleuve Ouham pollué, c’est toute la population riveraine des Sous-Préfectures de KOUI, BOCARANGA, BOZOUM, BOSSANGOA, BOUCA, BATANGAFO qui est exposée à la contamination, au développement de cancers et autres maladies handicapantes que nous ne pouvons imaginer. N’attendons pas les prochaines décennies pour constater que toute la faune aquatique est détruite et verser des larmes de crocodile.

Je propose aux Leaders des Partis Politiques, aux Députés et aux Intellectuels, enfants des Sous-Préfectures ci-dessus citées, une concertation citoyenne en novembre 2019 ( la date et le lieu leur seront communiqués ultérieurement), à but de chercher, comprendre et constater toutes les conséquences possibles de la pollution du fleuve Ouham au mercure, de proposer et/ou d’exiger de qui de droit les dispositions à prendre dès à présent, pour éviter aux générations futures ce que le mode entier déplore actuellement en amazonie.

Dans l’attente, un devoir de collecte d’informations, de documentations de dossiers et de large vulgarisation de la présente alerte s’impose.

J’exprime à chaque sœur et chaque frère des Préfectures de l’Ouham-Pendé et de l’Ouham mes sincères remerciements pour cette sollicitation, car la gravissime situation l’exige.

WAFIO Jean Serge
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