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Centrafrique : La Société SUCAF entend investir 15 milliards de FCFA pour augmenter sa capacité de production à 18.000 tonnes et déplore en même temps la concurrence déloyale dont elle en est victime

Publié le jeudi 8 aout 2019  |  Le Potentiel Centrafricain
L’ambassadeur
© Ambassade par DR
L’ambassadeur de France Eric Gérard à Ngakobo sur le site de la raffinerie de sucre de la SUCAF
Mercredi 16 Mai. L’ambassadeur de France, Éric Gérard, accompagné du Ministre Faustin Ange Koyasse, Secrétaire Technique Permanent du Cadre de Concertation Mixte de l’Amélioration du Climat des Affaires (CCMACA) et du général Rémi Seigle, chef d’état-major de la MINUSCA, s’est rendu dans la préfecture de la Ouaka, à Ngakobo, pour visiter le site de la raffinerie de sucre de la SUCAF RCA.
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La Société SUCAF-Centrafrique, spécialisée dans la production et la commercialisation du sucre, entend investir 15 milliards de FCFA en vue d’augmenter sa capacité de production en vue d’attendre 18.000 tonnes à chaque campagne sucrière, contre 10.000 tonnes réalisés récemment. Mais, cette augmentation de production n’aura sa chance que lorsque le gouvernement et Sucaf-Centrafrique signera un nouveau protocole d’accord de partenariat.

Toutefois, il faut indiquer que cette Société qui contribue efficacement à la croissance de l’économie centrafricaine et au bien-être social des centrafricains, se confronte véritablement au problème de la concurrence déloyale dont certains opérateurs économiques se permettent le luxe d’importer frauduleusement les produits sucriers sur le territoire national, vu l’état d’insécurité au niveau des frontières du pays.Martin Akem, Directeur général de la Sucaf-Centrafrique a fait indiquer sur les ondes d’un média de la place que c’est la Société qu’elle dirige qui est perdante, suite à la situation déplorable de l’insécurité dans certaine partie du pays.

« Les malheureux évènements politico-militaires survenus sur l’ensemble du territoire national Centrafricain à entraîner l’aggravation de la porosité de nos frontières avec les pays voisins comme par exemple le Cameroun et le Tchad. Ce qui est à l’origine de l’entrée illégale du sucre importé de manière illégale par certains mauvais fils du pays et autres pour déséquilibrer le marché de la société SUCAF qui n’arrive plus à produire comme auparavant », A déclaré Martin Akem tout en soulignant que cette concurrence pose énormément de problème à Sucaf-Centrafrique qui n’a pas tardé d’exhorter le Ministère de commerce à user de sa responsabilité pour qu’une solution soit trouvée à ce problème.

Il y’a lieu de rappeler que le mois passé (26 juillet 2019), pour s’enquérir véritablement du problème, le ministre en charge du Commerce Mahamat Taïb Yacoub et quelques techniciens de son Cabinet, ont effectué une visite de travail au sein de ladite société. L’échange a été fructueux ce jour avec le Directeur général de Sucaf-Centrafrique concernant les difficultés par la Société qu’il dirige. De ce qu’on peut retenir de cette visite de travail, le Dg Martin Akem a eu à informer que : « Nous lui avons fait savoir que sur le marché, nous n’arrivons pas à évacuer nos produits comme il se doit, à cause du prix fixé de manière déloyale par ceux qui exercent leurs activités commerciales de manière illégale. Cela nous crée d’énormes difficultés ».

Le Dg Martin Akem a souligné que, la société parvient à produire 10 000 tonnes de sucre sur le marché national. Mais, a-t-il poursuivi, cela n’empêche pas qu’elle importe souvent une partie de ses produits dans les pays frontaliers pour combler le besoin sollicité au niveau national. « Que ce soit au Tchad, que ce soit au Cameroun ou tout autre pays, il existe toujours des cas d’importation pour combler le gap de la production au niveau local », a raisonné le Dg Martin Akem de SUCAF-Centrafrique.

En ce qui concerne les perspectives de SUCAF-Centrafrique, ce dernier d’insister qu’un plan d’investissement a été présenté au gouvernement dont le chiffre est de 15 milliards de FCFA pour garantir la capacité de production d’ici 2024 à 18 000 tonnes au lieu de 10 000. Donc, si le gouvernement signe ce document, « nous allons nous lancer dans cette perspective aussitôt sans perdre de temps », A averti le Dg Akem.

@Hervé BINAH,
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