Centrafrique : Le député Jean Michel Mandaba le corrompu dévoilé !

Publié le vendredi 16 aout 2019 | LNC

© Autre presse par DR
Jean-Michel Mandaba , député de la Centrafrique

BANGUI, Jean Michel Mandaba n’est pas un inconnu dans les annales de la délinquance en col blanc centrafricaine. Le “déshonorable” président de la commission Ressources et environnement à l’Assemblée nationale a encore cédé à ses penchants délictuels.
Un des exploits de celui qui aura pourtant été ministre de la république, sera au début des années 2000, de détourner à son profit deux véhicules 4×4 appartenant à un particulier camerounais. Affaire confuse à l’époque, car le récipiendaire des véhicules serait un certain Ange Félix Patassé, à l’époque au pouvoir. Entre temps, le putschiste compulsif François Bozizé était passé par là le 15 mars 2003.

Néanmoins, son forfait vaudra à Mandaba un séjour dans les geôles humides came-rounaises à Douala puis à Yaoundé.

DES SOUPÇONS AUX AVEUX
Depuis des semaines, Jean Michel Mandaba était soupçonné d’avoir perçu des pots de vin d’investisseurs chinois, exploitant de l’or et du diamant dans certaines localités du pays.

Mais ce qui jusque là n’était vu que comme “Radio trottoir” de Bangui prenait de la consistance, quand le visé, devant une commission d’enquête parlementaire mise en place par l’Assemblée nationale contre lui, de finalement avoué le 19 juillet à Bangui avoir perçu 40 millions de F CFA venant de quatre sociétés exploratrices chinoises. Mais les sommes seraient bien plus importantes.

Piteusement, il demandera pardon à ses collègues pour ses impérities. Ce qui n’a pas vraiment ému une seconde la commission, qui décide de l’envoyer devant la cour de justice de Bangui.

ET SES COMPLICES ?
Mais la corruption pour un député ne peut pas se limiter à lui. “C’est tout un réseau de corrompus, remontant jusqu’aux plus hauts sommets de l’Etat”, confesse sous anonymat un élu de l’opposition à LNC.

De fait, MANDABA, pourtant pressé de questions ne dévoilera aucun nom. Expliquant indirectement qu’il en allait de sa propre sécurité.

C’est de son poste important de président de la commission ressources et environnement que Jean Michel Mandaba aurait “coordonné au Parlement un important réseau de corruption”, précise encore notre informateur.

LAMINE MEDIA

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