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Centrafrique : Les djandjawids proches du déchu président Béchir, regagnent les rangs des mercenaires d’Ali Darassa

Publié le samedi 17 aout 2019  |  Le Potentiel Centrafricain
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© Autre presse par DR
Centrafrique : Les criminels et mercenaires de l`UPC attaquent une fois de plus le site des déplacés de la ville d`Ippy
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Que prépare à nouveau ce sanguinaire d’Ali Darassa qui ne fait que violer de jour en jour, l’Accord de paix signé avec le gouvernement ? Ali Darassa le numéro un de l’UPC qui tue, pille, viole et vol dans les préfectures de la Ouaka et de la Basse-Kotto se croit immortel et invincible ? C’est un énième défi que vient de lancer le suceur du sang Ali Darassa et ses mercenaires qui font encore la pluie et le beau temps dans les régions citées ci-haut.

Selon les informations qui nous sont parvenues, Ali Darassa qui se trouve présentement au village Gbokologbo à quelques kilomètres de Bambari, a envoyé ses émissaires à Amdafock en passant par Nzako, Yalinga et Derbissaka pour atteindre la frontière avec le Soudan. Une fois arrivée à la frontière, les hommes de main d’Ali Darassa lance un appel au recrutement des djandjawids qui sont pourtant dans le viseur de la justice soudanaise à cause de leurs bavures commises sous le régime d’Omar El-Béchir. Ces derniers, après la chute de leur mentor, préfèrent désormais de manœuvre à la solde de ce mercenaire d’origine nigérienne, Ali Darassa.

Contacté par téléphone un habitant de Mingala, qui a requis l’anonymat, confirme la présence de ces bandits de grands chemins recutés dans ladite localité. Trop c’est trop ! Il est temps que les autorités compétentes, s’agissant de la question de souveraineté, doivent prendre des mesures draconiennes vis-à-vis de ce mercenaire de guerre, pour non seulement sa comparution de la barre pour les bavures commises sur les paisibles populations, mais aussi la libération des zones qui sont sous contrôle de ce buveur de sang.

Dans son discours à l’occasion de la célébration du 59e anniversaire de l’indépendance, le Chef de l’Etat Faustin-Archange Touadéra a solennellement déclaré : « les armes doivent se taire pour faire place à la réconciliation et la reconstruction ». Ce message est tombé dans les oreilles d’un sourd, alors que le Gouvernement s’apprête à concrétiser la première étape du projet des Unités Spéciale Mixtes pour la Sécurité (USMS), conformément à l’Accord de paix dit de Khartoum. Ali Darassa, en toute évidence, se prépare pour tout remettre en cause, les efforts déployés par l’homme fort de Bangui, les Garants et les Facilitateurs bien sûr, de l’Accord dit de Khartoum, pour ses intérêts personnels.
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