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Rencontre entre le préfet de la Ouaka et le chef rebelle Ali Darassa de l’UPC.

Publié le vendredi 23 aout 2019  |  Corbeau News Centrafrique
Ali
© Autre presse par DR
Ali Darassa
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La rencontre s’est tenue ce mercredi dans la localité de Ngakobo, à 460 kilomètres au nord-est de Bangui, capitale de la République centrafricaine, a constaté sur place un correspondant du CNC dans la ville.

Selon nos informations, l’entretien entre le Préfet de la Ouaka Victor Bissekoin et le chef rebelle Ali Darassa a eu lieu aux environs de 11 heures du matin dans la salle de conférence de la société de sucrerie de Ngakobo, en présence du commandant de groupement de la gendarmerie, du commandant du détachement des forces armées centrafricaines (FACA), du commandant de la police nationale de la ville de Bambari ainsi que les cinq généraux autoproclamés de l’UPC dont le tristement célèbre Garba alias « LÉ OKO » qui terrorise les populations de Ngakobo, et Ali Kante Ousmane, comezone de Bambari.

Au menu de la discussion, selon nos informations, plusieurs points sensibles concernant principalement la situation sécuritaire dans la Ouaka depuis la signature de l’accord de Khartoum le 6 février dernier.

En effet, le préfet de la Ouaka, monsieur Victor Bissekoin, qui n’avait jamais rencontré auparavant Ali Darassa à cause des multiples dégâts de ses hommes à Bambari, décide de le rencontrer cette semaine en raison des multiples enjeux sécuritaires qui se présentent en ce moment à quelques mois des élections générales en Centrafrique.

Cependant, l’entretien entre les deux hommes, qui a duré plus de deux heures, n’a pas permis de rassurer les autorités de la Ouaka en ce qui concerne le démantèlement des barrières illégales de l’UPC dans plusieurs villes ainsi que la libération des bâtiments administratifs, particulièrement celle de l’école mixte de Ngakobo occupée depuis plusieurs mois par les combattants rebelles de l’UPC alors que la rentrée scolaire arrive à grands pas.

Il y’a lieu de rappeler que le chef rebelle Ali Darassa, par ailleurs conseiller du Premier ministre Firmin NGRÉBADA, n’a pas parlé ni en sango (langue nationale), encore moins en français lors de son entretien avec le préfet. Il préfère parler en arabe et son interprète s’en charge de traduire ses propos aux autres.
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