Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique: au moins deux morts dans des combats entre groupes armés

Publié le lundi 2 septembre 2019  |  lavenir.net
Un
© AFP par FLORENT VERGNES
Un contingent portugais de la Minusca qui a mené une attaque contre le groupe d`autodéfense du PK5, un quartier de Bangui à majorité musulmane, le 8 avril 2018.
Comment


u moins deux personnes ont été tuées dans des combats qui ont opposé dimanche dans l'extrême nord-est de la Centrafrique deux groupes armés signataires d'un accord de paix conclu avec le gouvernement début février, selon l'ONU.

Ces affrontements ont eu lieu dans la ville de Birao. Ils ont opposé des miliciens du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) à ceux du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC). Un premier bilan transmis dimanche soir par un haut-responsable de l'ONU dans ce pays, faisait état "d'au moins deux morts". Pendant les affrontements, plus de 1.000 déplacés se sont réfugiés aux alentours de la base de la Mission des Nations Unies en Centrafrique (Minusca) à Birao. Les casques bleus ont effectué des patrouilles dans la ville pour sécuriser les populations civiles, a indiqué à l'AFP la Minusca. "La situation est désormais calme", a déclaré à l'AFP Abdoulaye Hissène, le chef militaire du FPRC. Une accalmie confirmée par son homologue du MLCJ, Ali Abderamane. Mais, sur place, le climat reste tendu, selon plusieurs sources humanitaires. Elles s'inquiètent d'une nouvelle flambée de violences, alors que les deux groupes armés se font toujours face dans la ville. La Centrafrique est embourbée dans un conflit depuis le renversement en 2013 du président François Bozizé par une coalition promusulmane (l'ex-Séléka), qui a entraîné une contre-offensive de milices prochrétiennes autoproclamées d'"autodéfense" (antibalaka). Le pays connaît une relative accalmie depuis la signature d'un accord de paix le 6 février entre 14 mouvements rebelles et le gouvernement. La population est toutefois toujours victime de violences commises par les groupes armés qui contrôlent 70% du territoire.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires