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Des étudiants centrafricains à l’IUT

Publié le vendredi 6 septembre 2019  |  lanouvellerepublique
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Aux termes d’un accord entre l’ambassade de France et l’université de Bangui, l’école de journalisme de Tours accueille neuf étudiants de Centrafrique.Suzanne-Claire, Armando, Brice et Fridolin ont été accueillis lundi à l’École publique de journalisme de Tours. Centrafricains, âgés de 28 à 34 ans, ils vont préparer un master dans le prolongement d’une licence déjà obtenue à l’université de Bangui.
« C’est une première », indique Laurent Bigot. Le nouveau directeur de l’EPJT explique que ce projet de coopération internationale a été initié par l’Ambassade de France « et accueilli avec enthousiasme par une université centrafricaine très demandeuse de ce type de formation ».
Une haute conception de leur métier
Les liens que l’EPJT de Tours entretient déjà avec la Tunisie, le Liban, Madagascar et les Comores ont sans doute pesé dans la balance.
Les quatre jeunes gens rappellent qu’en Centrafrique, quatre personnes sur dix sont analphabètes « et que la désinformation bat son plein à la radio ». Dans ces conditions, il faut trouver les moyens de « faire passer » une info fiable, complète, exigeante.
« Ce n’est pas vraiment le diplôme de master qui nous motive mais la possibilité de parfaire notre formation afin d’apporter notre pierre à l’édifice. Notre ambition, c’est de pouvoir changer l’image de la presse centrafricaine et d’avoir une approche très professionnelle plutôt que de sombrer dans la propagande. »
Jeunes, les quatre étudiants ont déjà de l’expérience. Suzanne-Claire est productrice et reporter d’une association de femmes, professionnelles de la communication ; Armando est présentateur, sur une radio, de débat public où sont confrontés les représentants du pouvoir et de l’opposition ; Brice a travaillé en qualité de présentateur et de reporter sur une radio catholique (NDLR : religion majoritaire en Centrafrique) et Fridolin a intégré un réseau de journalistes militant pour les droits de l’homme.
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