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Centrafrique: le nouveau Premier ministre fixe ses "priorités"
Publié le lundi 11 aout 2014  |  AFP
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Le nouveau Premier ministre centrafricain Mahamat Kamoun, nommé dimanche par la présidente Samba Panza pour relancer la transition, aura pour priorité "la sécurité" et "la restauration de l’Etat", a-t-il déclaré lundi à Bangui.

M. Kamoun travaillera autour de "quatre axes majeurs", avec en premier lieu "la sécurité et la restauration de l’autorité de l’Etat", a-t-il expliqué au cours d’une conférence de presse. "Vous avez les questions d’assistance humanitaire, les défis humanitaires qu’il faut relever. Vous avez aussi la réconciliation nationale. Et la relance économique et des activités dans l’administration, et enfin la préparation des élections" générales en 2015, a énuméré M. Kamoun.

La présidente de la transition Catherine Samba Panza a nommé dimanche M. Kamoun, un musulman, comme nouveau Premier ministre pour diriger la transition, une première depuis l’indépendance du pays.

Spécialiste des finances, conseiller de Mme Samba Panza, M. Kamoun a été directeur général du Trésor sous le président François Bozizé (renversé en mars 2013) et directeur de cabinet de Michel Djotodia, le chef de l’ex-coalition rebelle Séléka à dominante musulmane, au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014.

Le nouveau Premier ministre aura pour difficile mission de relancer la transition politique en panne, et tenter d’obtenir l’application d’un très fragile accord de cessez-le-feu signé fin juillet à Brazzaville sous la pression internationale entre l’ex-Séléka et les milices anti-balaka majoritairement chrétiennes.

"Notre tâche sera de poursuivre dans la direction" déjà prise par le Premier ministre démissionnaire André Nzapayéké, avec comme "objectif immédiat de mettre en place le (nouveau) gouvernement", a ajouté M. Kamoun.

"Aujourd’hui, nous nous sommes rendus compte qu’il y a des problèmes" à cause du nombre réduit de ministres (20) dans le cabinet sortant, a-t-il expliqué.

"Il faut donc un réaménagement. Il faut revoir ce chiffre à la hausse. Evidemment, les critères budgétaires, de financement restent de taille. Donc je crois que le prochain gouvernement va se situer autour de 25 ou 26 membres", a-t-il avancé, alors que "le gouvernement que nous comptons mettre en place doit compter le maximum d’entités" par souci "d’inclusivité".


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