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Bangui accueille la 1ere Conférence de maires de Centrafrique avec l’appui de l’AIMF
Publié le mardi 16 decembre 2014  |  Corbeau News
La
© Autre presse par DR
La mairie de Bangui
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Bangui - Mme Catherine Samba Panza, présidente de la transition entourée du Premier ministre Centrafricain Mahamat Kamoun, de la première Vice-présidente du Conseil national de transition Léa Koyassoum Doumta et Mme Hyacinthe Wodobodé présidente de la délégation spéciale de la ville de Bangui a ouvert ce 15 décembre 2014, à l’Hémicycle de l’Assemblée nationale, la toute première Conférence des maires de Centrafrique. MM. Hugues Ondaye et Khalifa Fall respectivement Vice-président et Secrétaire général de l’Association internationale des maires francophones (AIMF) ainsi que l’Ambassadeur de France à Bangui, Charles Malinas sont des invités de marques.

Ils sont des centaines les maires venus des 176 municipalités de la République centrafricaine, et de l’Afrique, notamment de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Gabon, du Burkina Faso, du Congo, etc. à répondre à l’invitation de Hyacinthe Wodobodé, Maire de Bangui à cette première édition de la conférence des maires de Centrafrique. Cette rencontre est placée sous le signe de la paix et de la réconciliation et du retour des personnes déplacées. Pour cela, en souhaitant la bienvenue à ses distingués invités, Mme Wodobodé a exprimé le vœu de voir l’issue de la conférence sanctionnée par des solutions concrètes pour la sortie de crise en RCA et la reconquête de la lettre de noblesse des municipalités centrafricaines. La présidente de la transition, Catherine Samba Panza a tenu quant à elle à présenter la situation chaotique de l’administration du territoire centrafricaine à ce jour. « Comme vous le savez, j’ai hérité d’un pays détruit, ravagé par des nombreuses crises militaro-politiques à répétition. La dernière en date, déclenchée en décembre 2012 a entraîné la déstructuration totale du tissu économique et social et a démantelé la structure de l’administration de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, ralentissant ainsi de manière profonde l’autorité de l’Etat et les collectivités locales. Les tensions sociales et politiques, les déplacements de populations couplées à l’absence de l’administration forte, présente et opérationnelle auprès de la population constituent une sérieuse hypothèque sur le processus de développement national et notamment sur le projet de décentralisation et de régionalisation. »
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