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© Autre presse par DR
Les Médecins Sans Frontières mettent en place l`équipement de protection contre le virus de la fièvre d`Ebola |
Après quelques jours de tergiversations, les Etats-Unis ont enfin décidé d’envoyer en Afrique de l’Ouest le sérum expérimental contre le virus Ebola qui a tué, à ce jour, 961 personnes entre la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone et le Nigeria.
Tuer le mal à la racine, c’est que les pays occidentaux ont enfin compris. Alors que le Président américain, Barack Obama, avait annoncé qu’il était prématuré d’envisager l’utilisation du sérum en Afrique, voilà que la société pharmaceutique américaine qui a élaboré un médicament encore au stade expérimental pour le virus Ebola indique, ce lundi qu’elle avait expédié la totalité des doses disponibles en Afrique de l’Ouest. Une décision sage certes, mais qui aura mis à nu l’égocentrisme américain, pour ne pas dire occidental. Et pourquoi donc ?
Deux Américains évacués du Liberia...
Au moment où Ebola ravageait l’Afrique de l’Ouest où la psychose s’était installé, car même les pays non affectés par Ebola commençaient à prendre des mesures, Washington a donné le ton en rapatriant les deux Américains infectés au Liberia. Un des deux Américains infectés au Liberia par le virus Ebola, le Dr Kent Brantly, 33 ans, est arrivé aux Etats-Unis samedi 2 août en fin de matinée, à bord d’un avion sanitaire. L’appareil qui le transportait s’est posé sur la base aérienne de Dobbins, près d’Atlanta. Le second malade américain, Nancy Writebol, une aide-soignante, sera transférée quelques jours plus tard aux Etats-Unis.
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