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Bossangoa : Des signaux positifs au sortir de la 5ème réunion du Comité de mise en œuvre préfectoral

Publié le mardi 5 novembre 2019  |  MINUSCA
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© Autre presse par DR
Une vue des participants sur l`atelier RSS-J
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Ce sont les nouveaux locaux du bâtiment administratif de Bossangoa, chef-lieu de la Préfecture de l’Ouham, qui ont abrité, le 31 octobre 2019, la cinquième réunion du Comité de mise en œuvre préfectoral (CMOP), ainsi qu’un Comité technique de sécurité (CTS), conformément aux dispositions de l’Accord politique de paix et Réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA). La rencontre s’est tenue sous la haute autorité du Commandant Marcel Guela, Préfet de l’Ouham, et en présence des représentants des communautés religieuses, des groupes armés (Ex-Seleka et Anti-balaka), des représentants des Forces de sécurités intérieure (FSI) ainsi que, pour la première fois à Bossangoa, des Forces armées centrafricaines (FACA).

Les personnels de la Police, de la Gendarmerie et de l’Armée ont pris une part active aux discussions. Le commandant des FACA a notamment fait remarquer que l’amélioration du climat sécuritaire était un préalable positif au déploiement de soldats dans l’Ouham et annoncé, au grand soulagement des participants, que le processus était en préparation.

De riches échanges ont permis de confirmer l’importance des outils de mise en œuvre de l’APPR-RCA, comme l’a rappelé le Représentant spécial du Secrétaire général, Mankeur Ndiaye, lors de son allocution au Conseil de Sécurité à New York le 25 octobre, en citant Bossangoa pour exemple.

« Nous avons détruit ce pays, nous avons le pouvoir de le reconstruire », a déclaré Bertin Nandoula, de l’aile Mokom du groupe Anti-balaka. Elisabeth Namdoti, de l’association des victimes, abonde dans ce sens en clamant avec émotion : « la paix c’est maintenant. Ce qui était impossible hier est possible aujourd’hui ».

Les participants ont plaidé pour le renforcement des actions de sensibilisation et de vulgarisation de l’Accord, gage d’une paix durable et de cessation de la stigmatisation des communautés. Il a été proposé la publication, par les groupes armés actifs dans l’Ouham, d’une déclaration commune pour ‘’demander pardon’’ à toutes les victimes du conflit. « Aujourd’hui, je suis fier de nous » a conclu Tidjan Amit, du groupe Ex-Seleka/FPRC.

La MINUSCA, à travers son Chef de Bureau, Alain Sitchet, a apporté son appui à la bonne tenue de ces importantes assises, conformément à son mandat d’appui à la restauration de l’autorité de l’État.
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