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Caritas réagit à la mise en cause de son ancien responsable en Centrafrique

Publié le samedi 23 novembre 2019  |  Autre presse
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© RFI par Charlotte Cosset
Dans un camp de déplacés de Birao, en Centrafrique, en novembre 2019.
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L’ancien secrétaire exécutif national de Caritas Centrafrique est mis en cause dans deux affaires d’abus sur mineurs.
La chaine américaine CNN a diffusé un reportage mettant en cause Luk Delft, un prêtre belge qui a été le secrétaire national de Caritas Centrafrique de 2015 à 2019, après avoir été en poste à Kaga-Bandoro de 2013 à 2015. Alors qu’il avait été précédemment condamné pour abus sur mineurs en Belgique, il est accusé d’avoir abusé d’au moins deux autres jeunes garçons en République centrafricaine.

Dans un communiqué de Caritas Internationalis diffusé ce jeudi 21 novembre 2019, l’organisation se dit «attristée et outragée» par cette affaire. «Nous exprimons notre compassion et notre solidarité avec les enfants et leurs familles. Nous remercions ceux qui se sont manifestés. Ils ont tout notre soutien pour dire la vérité. À Caritas, nous travaillons constamment à améliorer la protection des enfants en République centrafricaine et dans le reste du monde, où Caritas travaille pour aider les personnes dans le besoin.» «Notre premier devoir est de protéger ceux que nous servons», déclare Aloysius John, Secrétaire général de Caritas Internationalis.

L’organisation va aider son antenne locale en République centrafricaine à «enquêter sur les allégations, à renforcer ses mécanismes de sauvegarde et à offrir soins et soutien aux victimes éventuelles et à leurs familles». Caritas Internationalis a par ailleurs demandé à toutes les organisations nationales du monde entier de «vérifier leur gouvernance, leur personnel, leurs volontaires et leur personnel international».

La réaction de l’antenne locale de Caritas
Pour sa part, Caritas Centrafrique avait diffusé un communiqué le 18 novembre dernier, en faisant savoir qu’aucune plainte n’était parvenue au secrétariat exécutif national de l’organisation, mais que depuis juin 2019, la conférence épiscopale de Centrafrique l’avait démis de ses fonctions et engagé trois mesures : «la recherche des victimes éventuelles en vue de leur apporter toute aide nécessaire, ainsi qu’à leurs familles; le signalement aux autorités civiles à Bangui, ainsi qu’aux autorités ecclésiastiques en Centrafrique»; et, enfin, l’ouverture d’une enquête canonique.
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