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RCA : selon J. S. Bokassa, « Au-delà de l’aspect judiciaire, le retour de Michel Djotodia pose problème… »,.

Publié le jeudi 23 janvier 2020  |  Corbeau News Centrafrique
Jean-Serge
© Autre presse par DR
Jean-Serge BOKASSA annonce sa Candidature aux élections présidentielles 2015
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Bangui (République centrafricaine) – Jean-Serge Bokassa est une figure politique incontournable de la République centrafricaine. Candidat à la présidence en 2015 et ministre jusqu’en 2018, il est candidat pour la présidentielle de 2020. 54 ETATS a souhaité receuillir son avis sur les retours des exilés à Bangui et sur l’Accord de Khartoum. Rencontre.



54 ETATS : François Bozizé, en exil depuis sa chute en 2013, est rentré à Bangui. L’ancien président centrafricain, toujours sous sanction des Nations unies, prépare sa candidature à la présidentielle de décembre 2020. Ce mardi 21 janvier, au palais de la Renaissance, le chef de l’État, Faustin-Archange Touadéra a accordé une audience au leader du parti KNK François Bozizé. Quel est votre avis sur son retour à Bangui et sur cette audience ?
Jean-Serge BOKASSA : François Bozizé est un fils du pays, un compatriote. D’après la Constitution, aucun centrafricain ne peut être forcé à l’exil. Il est rentré chez lui.

Aucun centrafricain ne peut être forcé à l’exil

Ce qui est légalement normal. S’il y a des choses qui lui sont reprochées, c’est à la Justice de s’en occuper, dans l’espoir que celle-ci soit juste, équitable et impartiale. D’ores et déjà, nous pouvons affirmer qu’il bénéficie également de la présomption.

L’une des préoccupations, largement constatée d’ailleurs, c’est que l’ancien président Bozizé ne jouit pas d’un traitement égalitaire et surtout équitable par rapport à ceux qui sont censés avoir commis des crimes et parfois encore plus grave. Je parle des leaders des Groupes armés.

Concernant l’audience de ce jour, elle était très attendue, bien qu’on ait l’impression qu’elle s’est faite au “forceps”. Nous attendons avec une légitime impatience de voir en quoi cela peut contribuer au retour de la paix dans notre pays. Cela, dans un contexte où les crimes se poursuivent à Alindao, à Bouka voir Batangafo. Voilà les vrais enjeux et les aspirations profondes du peuple. J’espère qu’un communiqué sanctionnera cette rencontre pour nous permettre d’être davantage situé.
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