Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Centrafrique : un coup d’état en gestation ?

Publié le samedi 25 janvier 2020  |  letsunami.net
Le
© Primature par DR
Le Premier Ministre Firmin Ngrebada a participé à la cérémonie de fin de formation de 362 éléments des Forces Armées Centrafricaines
Samedi 04 Janvier 2019. Berengo . Le Premier Ministre Firmin Ngrebada a participé à la cérémonie de fin de formation de 362 éléments des Forces Armées Centrafricaines présidée par le Président de la République, Chef de l`État Pr. Faustin Archange TOUADERA.
Comment


Les nouvelles nouvelles de Bangui ne sont pas bonnes, surtout après le retour au bercail des deux anciens chefs de l’Etat Bozizé et Djotodia. Des rumeurs planent dans la capitale Bangui qu’un coup de force est en train de se préparer contre le pouvoir de Bangui. Des noms de certains hommes politiques qui seraient soutenus par la France sont mêmes avancés, et des fouineurs patentés osent même en parler dans certains milieux. On parle même de l’entrée à Bangui de 500 mercenaires français venus en renfort pour dire la messe de requiem du régime Touadéra. Et comme dans ce pays certaines rumeurs finissent toujours par se concrétiser, les autorités du pays prennent l’affaire au sérieux.

Des patrouilles diurnes et nocturnes se multiplient à Bangui et sa périphérie, des contrôles des véhicules sont intensifiés avec, par moment, le contrôle des pièces d’identité des passagers. Considérant que c’est en moto que les mercenaires et certains rebelles ougandais, RD-congolais et centrafricains avaient accompagné l’ancien président Bozizé jusqu’à Bangui, les conducteurs de motos simples et taxi-motos sont particulièrement visés ces derniers temps, sous prétexte de contrôle de régularisation des papiers.

Des quartiers consignés sont décrétés pour la plupart des unités et services opérationnels des FACA et des FSI. Le long du fleuve Oubangui est surveillé et contrôlé minutieusement par les forces publiques et les agents de renseignements du pouvoir en civils. Les états-majors des partis politiques d’opposition et des organisations de la société civile très critiques à l’égard du pouvoir sont infiltrés dans le seul but de savoir si les leaders desdites entités sont en contact avec des officiers jugés proches de l’opposition, s’ils reçoivent des personnalités étrangères ou des rebelles et mercenaires. Face à tout cela, la population civile ne sait toujours pas à quel saint se vouer.
Commentaires