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LU AILLEURS/Centrafrique : biens mal acquis – à qui profite le crime ?
Publié le samedi 20 decembre 2014  |  LNC
François
© AFP par DR
François Bozizé, ancien président
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Après la traque au «gombo (argent) de Bongo» et aux «sous de Sassou» pour copier quelque peu le reggaman ivoirien Tiken Djah Fakoly, c’est au tour de l’ex-président centrafricain François Bozizé de voir ses biens «mal acquis» passés au crible d’une commission d’enquête. Les hostilités ont été ouvertes en France où une plainte a été déposée à cet effet par la présidence centrafricaine en novembre de cette année. Le moins que l’on puisse dire c’est que la polémique enfle déjà à Bangui sur l’opportunité de cette traque.

Mais au-delà des intentions politiciennes qui font légitimement couler beaucoup d’encre et de salive, force est de reconnaître que c’est seulement lorsque les présidents, notamment africains, ne sont plus au pouvoir que l’on songe à mettre la main sur les biens qu’ils auraient mal acquis. En Centrafrique où un simple milicien peut brader des richesses du sous-sol dont regorge ce pays, un président se permet nécessairement plus que tous les chefs de bandes. Et cela avec la complicité et la couverture de multinationales basées dans les mêmes pays occidentaux où les plaintes sont déposées après.

Il s’agit là d’une grosse hypocrisie qu’on peut arrêter simplement en mettant des garde-fous autour des présidences. Mais hélas, lorsque nos bouffons et autres pantins de chefs d’Etats qui pillent l’Afrique sont adulés pour les richesses minières, le même Occident oublie de parler de justice, encore moins de commerce équitable. C’est justement ce laisser-aller qui frise l’impunité qui favorise ces biens mal acquis qu’on gagnerait plutôt à prévenir. Pour être plus honnête avec les peuples africains qui n’ont que trop souffert de l’injustice internationale.
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