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Jean barkes gombe-kette, une opportunite pour la republique?
Publié le mardi 23 decembre 2014  |  Centrafrique Libre
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© Autre presse par DR
Jean Barkes Ngombe-Kette annonce sa candidature pour la présidentielle 2015
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La République centrafricaine jadis havre de paix et qui dans les années 2000 avait une capitale nommée Bangui la Coquette présente aujourd’hui un paysage de pays victime d’une catastrophe naturelle du genre de l’ouragan Katarina qui avait sévit aux Etats-Unis et les pays côtiers. Partout c’est une image désolation avec les millions de déplacés et des maisons détruites.

Un seul crédo se trouve aujourd’hui sur les lèvres des centrafricains : « La paix ! La reconstruction ! Un nouveau décollage ».

Vains mots ? Utopie ? Poursuite de vent ?

Cette volonté pourrait rester une fiction si les centrafricains confondent encore rapidité et précipitation, si en voulant vite sortir du tunnel ils ne prennent pas le temps de déterminer ce qu’il faut faire et avec qui le faire. En effet on assiste aujourd’hui à bigbang politique où les bandits de toutes espèces, dont certains avaient déjà démontré leurs limites et incapacités dans la gestion de la chose publique en laissant sur leur chemin des peines et des deuils, accouchant par la même le tribalisme et le régionalisme qui tentent par tous les moyens, puisque rompus dans l’art de la démagogie, capables d’égarer tout un peuple de son objectif faire obstacle à ceux qui ont la réelle volonté de construire la République centrafricaine. En effet, il n y a rien à reconstruire en Centrafrique. Tout est à construire.

Le problème du choix a toujours été le point faible du centrafricain. Il pèche ici le plus souvent soit par ignorance ou sous le coup des appâts.

Il a toujours opté pour les candidats qui viennent vers lui avec des futilités tels que sel, teeshirts et autres objets de peu de valeurs que pour ceux qui viennent avec un bon projet de société et détermination de tirer le pays du gouffre.

Ils ont le plus souvent choisi des hommes qui n’ont pas encore fait leur preuve quant à la gestion, tout d’abord de leur foyer, d’une entreprise ou d’une institution. Comment quelqu’un qui n’a pas su gérer positivement une entreprise ou une institution saura-t-elle conduire les destinées d’une République particulière qu’est la RCA.

Aujourd’hui, parmi le pléthore de candidats qui nous viennent des quatre coins de la planète, il se trouve qu’il y en a un qui sort quant à lui de notre planète, qui a vécu les bonnes et pires réalités du pays.

Tous les espoirs ne sont donc pas perdus. Il y a en Centrafrique, même si on les compte sur le bout des doigts, des hommes qui ont fait leur preuve tant sur le plan familial, administratif et institutionnel.

Des hommes imbus de la même vision qui avait fait de Jean Bédel Bokassa un grand bâtisseur et homme d’Etat tant au niveau international que national. Cette vision qui a fait que nous continuons de regretter Bokassa et de le surnommer architecte de la RCA.

Dans les années 2000, la République centrafricaine connu un homme de la trempe de Bokassa, qui transformait tout ce qu’il touchait sur son passage comme par enchantement. Sa plus grande réalisation fut de transformer une ville, une capitale à laquelle on avait donné le nom de Bangui la Roquette en Bangui la Coquette.

Nous voulons ici nommer Jean Barkès Gombé-Ketté. Bâtisseur et technocrate, un vrai, pas du genre que nous avons aujourd’hui sur les bras. Un des rares centrafricains à ne pas occuper un poste de clerc en France, il est revenu en Centrafrique pour combattre la pauvreté en créant une entreprise dans le domaine de l’informatique (JB DIVACOM). Hélas ! Les ennemis de la République et du progrès ne sont pas loin ! Cette entreprise connut le même sort qu’on infligé les éléments de la Séléka à son industrie agroalimentaire dénommée CAMRE qui fournissait du bon manioc et d’autres denrées rares aux centrafricains située au PK 19 sur la route de Boali, où il y engageait pas moins de cent personnes.

Quant à ce qui concerne les preuves de son engagement et sa capacité de bâtir, il suffit tout simplement de se rappeler de son passage à la tête de la Mairie de Bangui où, comme par enchantement il transforma non seulement l’administration, mais il a su insuffler un souffle nouveau aux hommes qui y travaillaient.

La Mairie de Bangui était le dernier endroit où on pouvait rêver y travailler un jour. Mais depuis son arrivée, elle est devenue un paradis professionnel et on ne voyait plus ses agents avec des uniformes blanchis par le temps, ni encore avoir des arriérés de salaires.

Cela il faisait avec une municipalité sans autonomie de fonctionnement mais avec les maigres recettes qu’il avait pu créer. Qu’en sera-t-il de notre pays s’il a les pleins pouvoirs de gérer nos finances ?

Gombé-Ketté demeure donc l’unique espoir des centrafricains, qui ne doivent pas l’élire mais plutôt le plébisciter pour qu’enfin la République centrafricaine soit en de bonnes mains.
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