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Déclaration relative a la participation des anciens présidents Francois Bozizé et Michel Djotodia au forum de Bangui
Publié le mercredi 24 decembre 2014  |  Centrafrique Libre
RCA
© Autre presse par DR
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L’actualité nationale étant dominée par la question de la participation ou non des anciens Présidents François BOZIZE et Michel DJOTODIA, au forum de Bangui, le PATRIE déclare ce qui suit :

La profondeur et la persistance de la crise qui secoue notre pays devraient nous imposer de nous hisser à la hauteur de ce moment tragique pour trouver des solutions, même en nous « marchant sur le cœur ». En nous persuadant surtout que le Centrafrique, pour ne pas se défaire inexorablement, a besoin de transcender les clivages factices politiques, ethniques, et religieux.

Le PATRIE constate, pour le regretter, que malgré le fleuve de sang qui a coulé et continue de couler dans notre pays, certains leaders d’opinion ne résistent pas à la tentation de l’exclusion, à des fins de basse considération politicienne, et pensent que la présence sur le sol national des deux anciens Présidents compromettraient leur chance aux élections générales à venir, tant leur conviction de gagner est frêle.

Le Patrie estime indispensable la participation des anciens Présidents François BOZIZE et Michel DJOTODIA au forum de Bangui. Cette présence permettrait au peuple de savoir ce qui s’est passé, et comment faire pour tourner définitivement cette page sombre et honteuse de notre histoire, les deux étant les deux protagonistes les plus éminents de cette crise.

Il convient de noter cependant que cette participation ne vaut pas blanc-seing et n’est pas incompatible avec la nécessaire quête de justice.

Le forum n’étant pas un tribunal, le Patrie ne voit pas en quoi cette participation vaudrait impunité ou éligibilité. Et si, par extraordinaire, c’était le cas, les personnes soupçonnées doivent avoir l’opportunité de donner leur version des faits, en vertu du « due process ».

En tout état de cause, la poursuite pénale des faits d’assassinats de masse produits sur notre territoire sur une certaine période relevant de la CPI, à notre propre demande, rien ne saurait justifier cette mise à l’écart.

Ensemble nous vivrons, ou nous ne vivrons pas.

Fait à Washington, D.C., le 24 Décembre 2014.

LE PRESIDENT

MAITRE CREPIN MBOLI-GOUMBA
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