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Centrafrique : une violence à fleur de peau
Publié le mercredi 24 decembre 2014  |  Euronews
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© Autre presse par Michaël Zumstein
Des hommes se réclamant des combattants anti-balaka, opposés aux soldats de la Seleka, posent avec leurs armes dans la rue principale de la ville de Njoh.
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Les explosions ont eu lieu parce qu’à un moment les Seleka sont descendus du nord comme les hordes Gengis Khan, ont fondu sur Bangui, et au passage ont détruit, volé, pillé, massacré, torturé. Et une fois qu’ils se sont installés au pouvoir à Bangui, ce n’était pas très paisible pour la population des quartiers de Bangui. Ils se sont malheureusement comportés en seigneurs de guerre ayant tous les droits sur une population asservie.
Après, quand les anti Balaka sont arrivés, ils n’ont pas su, pas pu, pas voulu s’arrêter également. Et ils étaient aussi un peu livrés à eux-mêmes. Aujourd’hui il y a très peu de coordination chez les anti Balaka, et ils sont un peu partout dans le pays.

Tout à l’heure on parlait de DDR, un des outils qui pourrait faciliter les choses, c’est de mettre en place ce DDR: désarmer ces gens, les démobiliser, les réintégrer dans la vie active, la vie civile.

Mais malheureusement, d’une manière générale les DDR sont toujours des processus difficiles à mettre en place, et plus particulièrement dans un pays où l’économie est complètement moribonde. Comment réintégrer les gens dans un pays où léconomie ne fonctionne pas. C’est pratiquement impossible. Donc il faudra être très imaginatif, et cela prendra certainement beaucoup de temps

La violence sort très vite, elle est à fleur de peau. Parfois il suffirait de pas grand-chose pour que un père de famille puisse se transformer en tueur. Et il aurait peut-être ses raisons, bonnes ou mauvaises, il ne m’appartient pas de le juger. Je crois que cela va être vraiment un long, long chemin avant que les deux communautés arrivent à vivre en paix. Ce qui s’est passé, c’est que, dans des villages par exemple, à l’arrivée des Seleka, les deux communautés vivaient en parfaite harmonie. Quand les Seleka sont arrivés, la partie de la communauté musulmane ne s’est pas forcément interposée entre ses amis d’enfance et les Seleka.
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