Centrafrique : L’inévitable et attendue réplique de Faustin Archange Touadéra aux opposants du COD 20.

Publié le lundi 10 aout 2020 | Le Potentiel Centrafricain

© Autre presse par DR
Message à la nation de son excellence le Pr Faustin Archange Touadéra, Président de la république, chef de l`Etat à la suite de la découverte du premier cas de patient infecté par le Coronavirus

Pas de concertation au sujet des élections avec les opposants politiques transfigurés en société civile qui l’appellent de tous leurs vœux uniquement pour négocier le retard dans la tenue de ces échéances aussi capitales, tant que l’ANE n’en est pas l’initiatrice.

C’est du moins ce que l’on peut retenir de la réplique du Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra à ces détracteurs en mal de positionnement au seuil des prochaines élections.

Le Chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra, par la voix de son Conseiller en Communication, Albert Mokpem Yaloké, a fait savoir qu’il est réceptif à tous messages venant de qui que ce soit, mais uniquement à des messages qui tiennent compte des soucis et des désirs du peuple, ce peuple Centrafricain meurtri et qui aspire à une vie meilleure du lendemain, un lendemain qui passe nécessairement par les prochaines élections et non par des actes de désobéissance civique comme le soutiennent les manipulateurs du COD 20.

La réplique du Chef de l’Etat n’est pas une réponse de révolte, ni de défaitisme, mais celle qu’inspire l’amour et l’espoir qui font écho des questions assommantes que se posent ses concitoyens devant ce qu’ils vivent aujourd’hui et le lendemain qu’il a l’impérieux devoir de leur garantir.

Autrement dit et à cet égard, il est difficile sinon impossible pour le chef de l’Etat de déformer sa propre voix quand à lancer un cri de douleur ou de sympathie.

Ce sont là des responsabilités intellectuelles et psycho-affectives qu’on ne peut qu’assumer pleinement pour rester soi-même parmi les autres et avec les autres, c’est-à-dire, être capable de mettre sa propre sensibilité au service d’une cause commune sur la base de données factuelles et à des fins prospectives et non d’ingrats intérêts.

Pendant que les autorités du pays ne cessent de déployer des efforts pour mobiliser les financements nécessaires à l’organisation des futures élections, dans la réussite créera les conditions nécessaires pour un retour définitif de la paix dans le pays, les leaders militent quant à eux pour la mise en place d’une transition calquée le modèle d’une concertation des forces vives de la nation.

Comment comprendre que ces opposants qui exigeaient du Président Touadéra la tenue des élections dans le délai constitutionnelle s’agitent pour demander une concertation non motivée avant ces scrutins ? Une concertation est certes plausible à la seule condition que le contenu soit d’un tel dialogue entre le pouvoir public, les opposants et les forces vives de la nation soit convaincant et profitable aux parties prenantes. En d’autres termes sur quoi cette concertation doit-elle aboutir ?

Autant d’interrogations que les opposants eux-mêmes ne sauraient y répondre. Certes, la démarche de l’opposition est similaire avec l’arrêt de la Cours Constitutionnelle à ce sujet. Mais est-elle seulement la bienvenue pour l’instant?

Dans les circonstances présentes, il faut savoir éviter des expositions égoïstes et partisanes et savoir restituer aux situations toute leur signification tant au niveau des constats objectifs que des conséquences palpables. C’est dire que dans le comportement des soit disant opposants, il y a des situations dont la récidive est des plus pernicieuses et doivent faire objet d’une dénonciation claire et véhémente, hors de tout langage énigmatique qui induirait en erreur alors qu’il faudrait un changement radical.

Sur un autre plan, faute de demander à tout le monde de battre sa coulpe, après une introspection sincère, il est hautement salutaire de déplorer une situation qui engage le dialogue entre Centrafricain comme une culture de soumission de certains et de domination de ceux qui prétendent défendre le peuple dont il n’incarnent nullement la vision. Ce vaste champ de réflexion sur la condition du peuple Centrafricain ne saurait être monopolisé par quelques mandants cachés qui pensent défendre un sort et un destin historiques. Une telle défense, pour être commune par essence, ne peut qu’interpeller chaque Centrafricaine et Centrafricain au nom de l’égalité devant la vérité.

Eu égard à ceci, le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra s’est donc fondé à croire qu’en faisant droit à un appel intérieur, il se mettrait en symbiose avec toute âme centrafricaine responsable, et en osmose avec le cri incitative du peuple qui lance à l’adresse explicite de toutes les consciences et particulièrement des soit disant opposants: « Quel Centrafrique voulons-nous pour nos enfants ? ».

Dans sa réponse aux membres du COD 20, Faustin Archange Touadéra a sincèrement montré œuvrer utilement en confiant sa lecture de la chose commune et en exposant sa sensibilité propre à l’attention réfléchie de toutes ses sœurs Centrafricaines et de tous ses frères Centrafricains auxquels le destin le lie de façon si subtile, si indéfectible qu’il fait de ceux-ci son ombre dont aucune condition, soit-elle suicidaire, ne saurait l’en séparer.

La réponse du Chef au COD 20 est limpide comme une eau de source qu’il n’a nullement besoin de jurer à ses concitoyens aux noms de ses grands dieux qu’il est bel et bien un des leurs, et qu’il n’a nul lien avec des chacals en mal de charogne ni avec des caméléons équilibristes en quête d’acrobatie, ou encore avec toutes autres choses symbolisant le Diable perturbateur de la sacro-sainte tranquillité des anges dont il est l’Archange.

@John Kpogbotchi

Commentaires

Dans le dossier