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Le CNT appelle à des mesures appropriées contre l’insécurité à Bangui
Publié le mardi 30 decembre 2014  |  Agence de Presse Africaine
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© AFP par ERIC FEFERBERG
Le président du conseil national de transition (CNT), Alexandre Ferdinand Nguendet
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Bangui (Centrafrique) - Le président du conseil national de transition (CNT), de Centrafrique, Alexandre Ferdinand Nguendet, a appelé à des mesures ‘’plus appropriées’’ pour éradiquer l’insécurité qui prévaut dans le pays.
« Si l'on fait le bilan des actions menées depuis lors jusqu'à la rectification de la transition intervenue depuis le 10 janvier 2014, il est clair qu'aucun gouvernement n'a pu résoudre de façon efficace l'épineuse question de la sécurité » a –t-il soutenu, lundi, à la clôture des travaux de la 2ème session ordinaire du CNT entamés le 1er octobre dernier à Bangui.

Affirmant que l'accalmie relative observée dans la capitale centrafricaine, Bangui, après l'entrée en service des forces internationales, vers la fin de l'année 2013 s'est gravement détériorée, Nguendet invite les autorités du pays à prendre en charge la sécurité du pays

« Il est plus qu'urgent pour le gouvernement de compter plus sur ses propres moyens, c'est-à-dire sur les forces armées centrafricaines à travers une réorganisation rapide des effectifs, leur dotation en armes et leur redéploiement sur l'ensemble du territoire national », a-t-il dit.

Et pour preuve a-t-il ajouté la gravité de l'insécurité à Bangui peut se juger par ce qui se passe actuellement dans la capitale avec des arrondissements infréquentables, empêchant les habitants d'aller d'un coin à l'autre, et les actes de braquages qui y sévissent au quotidien au su et vu de tout le monde.

« Comment pourrais-je me taire devant de telles situations ? Est-ce possible que les responsables de la transition se taisent lorsque l'on tue, pille et foule au pied l'autorité de l'Etat en présence des forces internationales venues nous accompagner dans le domaine du rétablissement de l'ordre et de la sécurité ? », s'est-il interrogé

A l'en croire les autorités de la transition doivent prendre acte de cette déclaration de guerre et se déterminer.

Avant de renchérir : « quant à l'équipe d'intervention mobile composée de 800 soldats que le Gouvernement se propose de mettre en place, notre vœu est de voir cet effectif s'élever à 1000 hommes pour les besoins de sécurité tant à Bangui que dans ses périphéries ».



KG/of/APA
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