Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Centrafrique : le conseil de Baba Laddé crie a la violation des droit de la défense dans l’extradition de son client
Publié le lundi 5 janvier 2015  |  Centrafrique Libre
Le
© Autre presse par DR
Le chef rebelle tchadien Baba Ladé
Comment




Les réactions relatives à l’extradition du chef rebelle tchadien et président du FPR commencent a se faire enregistrer. Me Raymond Ndakala et Paul Yakola, membres du Conseil de Abdel Kader Baba Ladde ouvrent la liste en condamnant l’extradition de leur client, qui, selon eux, viole les droits de la défense.


Ils se disent désagréablement surpris par l’extradition de leur client au Tchad. Ils promettent de se concerter avant de donner suite à toute éventuelle réaction. Ce sont les Avocats Paul Yakola et Ndakala qui ont publiquement réagi ce jour par rapport à l’extradition de Baba Ladde au Tchad.

Pour Me Raymond Ndakala, l’extradition de Baba Ladde ne respecte par les règles de l’art. « Nous, son Conseil de Baba Ladde, n’avons pas été informés du projet de son extradition au Tchad. Il est rapatrié le vendredi or nous l’avons appris le lendemain comme tout centrafricain lambda. La loi prévoit pour ce genre de cas, des procédures spécifiques parmi lesquelles l’information du Conseil de l’accusé. Ceci n’a pas été respecte», s’indigne-t-il, tout en reconnaissant que l’appartenance de Baba Ladde a l’Etat tchadien, ne devait pas en principe empêcher le Centrafrique à l’extrader.

Me Paul Yakola, se penche quant à lui sur l’aspect juridique de la question. « L’extradition est toujours l’œuvre d’un acte juridique. Nous ne savons pas si un décret a été pris dans ce sens. Il n’est pas interdit d’extrader mais seulement la procédure en la matière doit être respectée. Nous considérons cela comme de la violation des droits de la défense. Nos juridictions sont bien compétentes pour juger Baba Ladde mais nous ne comprenons pas cette décision. Le C’est de la déception », s’est-il interrogé.

Ils ont promis réagir dans les prochains jours après avoir procédé à des consultations et a des investigations. « Nous sommes en concertation et nous chercherons à voir si effectivement un acte administratif d’extradition a été pris dans le cas d’espèce. Cela déterminera la voix de recours à emprunter et la probable réaction que nous pouvons avoir », ont-ils pris.

Contactés sur la question, les membres de la Coordination des Ongs pour la promotion et la défense des droits de l’homme, promettent réagir dans un bref délai. Leur Secrétaire General a affirmé qu’une concertation est en cours pour réagir publiquement. Une réaction officielle des pouvoirs publics n’est toujours pas faite sur l’extradition de Baba Ladde au Tchad. Toutefois, en coulisse, l’on raconte que la présidence et la primature ne souhaitent pas se prononcer sur l’extradition, voulant éviter, selon certains observateurs, « des dissensions avec le pouvoir tchadien ».

En rappel, Baba Ladde a été arrêté le 08 décembre dans les environs de Kabo puis transféré a Bangui le 11 du même mois. Apres l’expiration du délai de son garde-a-vu, il a été présenté à un juge d’instruction le 26 décembre 2014. L’action publique était en mouvement lorsque son extradition est intervenue le vendredi 02 janvier dernier.


Mister
Commentaires


Comment