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RCA : présidentielle et législatives du 27 décembre, maître Nicolas Tiangaye investi candidat

Publié le lundi 2 novembre 2020  |  Corbeau News Centrafrique
L`ancien
© AFP par DR
L`ancien Premier ministre Nicolas Tiangaye
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L’ancien Premier ministre, Maître Nicolas Tiangaye, aux derniers jours du congrès de son parti, le CRPS (Convention Républicaine pour le Progrès Social ), a été investi candidat à la présidentielle et aux législatives du 27 décembre 2020, 24 heures avant l’ouverture de la période de dépôt de candidature à l’autorité nationale des élections.



Samedi, 31 octobre 2020, aux derniers jours des travaux du deuxième congrès ordinaire de son parti, le CRPS, l’ex-Premier ministre de François Bozizé et de Michel Am-Nondokro DJOTODIA, Maître Nicolas Tiangaye a été investi candidat à la présidentielle et aux législatives du 27 décembre 2020.

Dans son discours de circonstance, l’homme déclare avoir mesuré la portée de l’immense défi à relever pour sortir le pays de son bourbier actuel.

« Si je suis élu, la priorité des priorités c’est la sécurité et la souveraineté de notre pays. Nous ne pouvons pas, nous les centrafricains, que nous soyons des esclaves dans notre pays, et que des étrangers, des mercenaires étrangers viennent tuer nos femmes, nos enfants, nos pères, nos frères et sœurs, et nous prendre en esclave. C’est libérer notre pays de cet esclavage, et que la souveraineté de notre pays soit recouvrée et que l’État assure son autorité sur toute l’étendue du territoire. S’il n’y a pas de paix, on ne peut rien faire », a déclaré maître Nicolas Tiangaye, lors de son investiture.

Même si la sécurité demeure une priorité des priorités de ce candidat à la présidentielle et législative dans la circonscription du quatrième arrondissement de Bangui, les problèmes socio-économiques, de l’éducation, de la bonne gouvernance et de la diplomatie font également partie de sa priorité politique.

Cependant, l’homme politique revient sur les conditions auxquelles ce processus électoral est organisé. Selon lui, on ne peut pas aller aux élections sécurisées dans un pays où 85% du territoire sont occupés par des groupes armés.

« La Minusca prétend qu’elle va assurer la sécurisation du processus électoral. Donc nous attendons de voir. Nous irons et puis nous verrons séance tenante si la sécurisation du processus sera assurée par la Minusca et les FACA », a-t-il ajouté.

Il y’a lieu de rappeler que l’ex-Premier ministre avait été investi seulement 24 heures avant le début du dépôt des candidatures auprès de l’autorité nationale des élections (ÂNE).



Par Gisèle MOLOMA
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