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Centrafrique: Samba Panza n’a pas encore pose la première pierre de la reconstruction de la RCA
Publié le mercredi 7 janvier 2015  |  Centrafrique Libre
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© AFP par ISSOUF SANOGO
La présidente de transition, Cathérine Samba Panza de la Centrafrique
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Décidément les politicards et les bandes de mafieux qui se succèdent à la tête de l’Etat centrafricain et qui ont fait main basse sur tous les postes juteux ne se sont pas encore rendus compte que le sang de leurs compatriotes a trop coulé et que leur pays continue de se diriger au cimetière communal de NDRESS.

Comme nous l’avons toujours signifié « l’erreur est humaine mais persévérer dans l’erreur c’est diabolique ». En Centrafrique, l’arrivée de Mme Cathérine Samba Panza avait été applaudie par les Centrafricains. Presque un an après, ces derniers se rendent à l’évidence qu’elle faisait déjà partie de la bande des politicards véreux qui se cachent derrière la société civile pour « manger à tous les râteliers ». Les conséquences sont là: la transition est truffée des gens malhonnêtes, des « Has been », des transhumants, des traîtres, des vendeurs de thé, des ministrons, des malfrats, des repris de justice, et des retraités qui pensent plus à leurs poches que de sauver leur pays en déconfiture.

D’ailleurs la RCA est le seul pays au monde où il y’a plus de dix huit retraités au gouvernement. Pire, les trentenaires et des quadra connus pour avoir été proches de Bozizé et de Djotodia et qui se trouvent actuellement dans le système ne se distinguent pas. Ils sont réutilisés par CSP pour colmater les brêches. Ayant compris le jeu de leurs aînés dont la majorité sont des sexagénaires, ils brillent dans la prédation et la transhumance politique, ce qui constitue un danger pour l’avenir de ce pays.

Comme ses prédécesseurs, la présidente de la transition fait plus confiance aux jeunes soulards et inconscients qui faute de briller dans leur domaines respectifs, utilisent les armes pour arracher aux forceps des postes de responsabilité.

Au lieu de poser la première pierre de la reconstruction de la RCA, CSP continue de faire montre d’une inculture dans la gestion de la chose publique. Pour cette dernière la politique rime avec l’enrichissement personnel « in no time », le placement de ses proches parents et de ses amis à la présidence, à la mairie et dans les postes juteux.

Inconnue de la classe des politicards centrafricains, l’on vient de se rendre à travers ses actes et son entourage que cette dernière faisait déjà partie de la bande des mafieux égoïstes présents depuis trois décennies dans les centres de décisions de ce pays. Pour preuve les mêmes personnalités qui ont été nommées ou placées par Djotodia, Tiangaye et l’AFDT à la présidence, la primature ou dans des lieux stratégiques depuis le départ de Bozizé sont toujours présentes en dépit de leurs limites. Il n’y a pas de la culture du résultat avec CSP. Lorsqu’on décèle des limites intellectuelles de ces derniers, ils sont couverts par leurs chefs de bandes plutôt que d’être démis de leurs fonctions. Ainsi va la RCA en cette transition accidentée.

Selon nos informations Cathérine Samba-Panza et son clan affirment désormais sans pitié ni honte qu’ils avaient rien demandé à la communauté internationale et aux conseillers nationaux mal désignés qui les ont placés au pouvoir. Ceci dit, ces autorités ne sont là que pour perpétrer la descente aux enfers de la RCA et préparer le terrain aux sauveurs invisibles qui apparaitront quand la moitié de la population aura été décimée.

La présidente de la transition s’apprête donc à sortir par la petite porte pour n’avoir pas amorcé un début de réformes pour sauver son pays. CSP ne rejoindra pas la tante Ruth Rolland et Mère Thérèsa au panthéon des grandes dames pour avoir ignoré la souffrance des centrafricains qui devraient en principe l’obliger à changer les mauvaises moeurs, les Us et coutumes responsables de la déroute de son pays.

Wilfried Maurice SEBIRO
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