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RCA : En quoi Martin Ziguélé est-il la solution de dernière chance ?

Publié le lundi 14 decembre 2020  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
Centrafrique : comment Martin Ziguélé prépare la présidentielle de 2020
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Plusieurs fois candidats à la présidentielle, Martin Ziguélé est encore une fois de plus l’une des figures de proue, et un des poids lourds pour ces élections. Sa force c’est d’abord la maitrise de la situation sociopolitique et économique du pays tant pour sa qualité d’ancien premier ministre, député, militant de proximité ayant une parfaite connaissance du terrain. La solution n’est donc pas loin et est connue par cœur par Martin Ziguélé. Il suffit de le suivre dans ses prises de positions pour s’en rendre compte de l’efficacité et la cohérence de ses idées.


1-Véritable candidat de rupture
Il ne faut pas se faire d’illusion sur l’homme d’Etat. En sa qualité de premier ministre (2001-2003) dans un Etat isolé par la communauté financière internationale, il a mobilisé les ressources propres pour payer les salaires. Il n’est pas l’Homme de compromission. Qui dira le contraire que ses propres camarades Eric Sorongopé Zoumandji alors, l’un des cadres du parti MLPC qui étaient impliqués dans les malversations ont été arrêtés et mis aux arrêts grâce à ses réformes ?
Martin Ziguélé n’attend pas être président pour prouver en quoi il est l’homme de rigueur budgétaire et de bonne gouvernance pour la cause de la République Centrafricaine. Aujourd’hui devant son peuple, Martin Ziguélé propose la réduction du train de vie insolent de l’Etat pour orienter dans les secteurs sociaux pour ne pas dire vitaux de la République. L’agriculture, l’école, les infrastructures sociales de base. Mais la priorité des priorités pour Martin Ziguélé est de donner un statut particulier aux conducteurs des taxis moto vecteur aujourd’hui négligés de l’économie.
Cotonculteur de Paoua, l’homme connait les problèmes qui minent le secteur primaire, secondaire, tertiaire voire le 4e degré de l’économie centrafricaine. Assureur de formation, président de la Commission finance de l’économie à l’Assemblée Nationale, il connait dans quelle ligne faire l’économie pour soutenir la République Centrafricaine.
Pour Martin Ziguélé, le sous sol doit nourrir le sol et le sol nourrit l’Homme. Mais cela doit passer inévitablement par la sécurité. Et c’est par là que Martin Ziguélé sort son vrai visage de l’Homme qui aime ce pays. Accusé d’être de mèches avec les groupes armés ayant renversé le président François Bozizé, tout comme Me Crépin Mboli-Goumba, Nicolas Tiangaye et tous ceux qui se sont levés contre la forfaiture, Martin Ziguélé a toujours dénoncé les groupes armés sans que cela aient levé un bout de doigt pour le contrarier. C’est pour dire que le cri de tous les jours de l’assureur est un cri de transformation pour qu’on respecte au moins le centrafricain comme l’Homme.
Le paradoxe dans cette confusion historique, c’est la prise de pouvoir revendiquée par tous les auteurs. Jean Bedel Bokassa en janvier 1966, David Dacko en 1979, André Kolingba 1981 et François Bozizé en 2003. Tous ont revendiqué, la paternité des putschs, ce que les théologiens et exégètes du monde ne peuvent pas interpréter c’est que la Séléka dont on accuse Ziguélé est difficilement prouvable. Tout est clair, Djotodia Michel s’est autoproclamé président de la République après avoir chassé François Bozizé du pouvoir le 24 mars 2013. Mais pourquoi le nom de Martin Ziguele dans cette histoire obscure.
« Ma main ne tremblera pas dans la prise de décision pour ramener la paix dans mon pays. Figurez vous qu’à une histoire proche de ce pays, alors que l’UPC l’un des alliés indéfectibles du régime Touadera s’est levée contre la population du Haut Mbomou, l’homme a exigé du gouvernement et des partenaires un pont aérien. Aujourd’hui que ceux là hier qui lui faisaient des procès en sorcellerie se lèvent pour démontrer le contraire », s’offusque un citoyen centrafricain.
Démocrate convaincu, Martin Ziguélé a accepté les résultats des élections de 2005 pour privilégier la paix en Centrafrique. Il sait dire oui, quand il le faut, non quand il le faut. Homme réconciliateur, Martin Ziguélé pleure du fait qu’aujourd’hui il n’y a pas de justice pour les milliers des victimes de la crise. Mais il se scandalise parce que malgré les crimes économiques non quantifiables, « aucun des présumés bourreaux économique n’a comparu ne ce serait-ce qu’à titre dissuasif », a-t-il déploré.
Devant un tableau aussi sombre qui nous renvoie au moyen âge, Martin Ziguélé victime de la crise comme celles d’Alindao, Paroisse Notre Dame de Fatima, Koundjili, Lemouna, Loura, Koui, Ngaoundaye, Bocaranga, Bambari, KM5 entendre donner une suite judiciaire pour apaiser les cœurs. Mais ce n’est pas tout pour autant, les victimes écologiques de Bozoum, Bossangoa, Aba et Ba, ces femmes sans défense qui ont fait des fausses couches du fait de l’empoisonnement des eaux avec chlores pour extraire le diamant. Ces hommes et femmes auront justice a promis Martin Ziguélé. Mais cela doit d’abord passer par son courage à dénoncer la protection de Jean Michel Mandaba, Jean Symphorien Mapenzi et autres qui sont impliqués dans ce drame écologiquement suicidaire.
Justice, un vœu mais aussi et surtout un sermon pour celui qui a été investi pour la justice et la réconciliation de son peuple. La modernisation de l’administration et la valorisation de l’économie numérique sont les piliers de la relance de l’économie malgré faible taux de pénétration internet conséquence de la politique de cécité à laquelle les autorités tentent d’habituer les centrafricains.
Pour tout dire Martin Ziguélé sait ce qu’il veut pour son pays et son peuple. Par conséquent, il est prêt à apporter une solution si le peuple lui accorde son suffrage. Sécurité, bonne gouvernance et la justice Martin Ziguélé veut la paix et le pain pour son peuple.
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