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Covid-19 : « Les vaccins contribueront à mettre fin à la pandémie, mais les effets de la Covid-19 continueront de se faire sentir … », DG OMS

Publié le mardi 22 decembre 2020  |  aBangui.com
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© Autre presse par DR
Le directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
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Au cours du point de presse qu’il a animé, ce lundi 21 décembre 2020, le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a fait le point de l’évolution de la maladie à coronavirus (covid-19), notamment ces variantes déclarées dans des pays et les vaccins en cours pour venir à bout de la pandémie. Ci-dessous son allocution intégrale.


Bonjour, bon après-midi ou bonsoir.

Ces derniers jours, de nouveaux variants du virus responsable de la COVID-19 ont été signalés en Afrique du Sud et au Royaume-Uni. Avec le temps, les virus subissent des mutations. C’est naturel et attendu.

Le Royaume-Uni a signalé que ce nouveau variant se transmet plus facilement, mais rien ne prouve jusqu’à présent qu’il soit plus virulent ou plus mortel.

L’OMS collabore avec les scientifiques pour comprendre en quoi ces changements génétiques affectent le comportement du virus.

En fin de compte, nous devons supprimer la transmission de toutes les souches de virus SARS-CoV-2 le plus rapidement possible.

Plus nous le laissons se propager, plus il a de chances d’évoluer.

Je ne pourrai jamais trop insister — auprès de tous les gouvernements et de tout le monde — pour dire à quel point il est important de prendre les précautions nécessaires pour limiter la transmission.

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Cette année a été difficile pour nous tous, mais la situation n’a jamais été plus difficile pour les agents de santé.

En cette période de l’année synonyme de fêtes pour tellement de personnes, le meilleur cadeau à faire aux agents de santé serait que les dirigeants et les citoyens prennent les précautions qui permettent de relâcher la pression sur les systèmes de santé.

Des vaccins efficaces et sans danger nous donnent de l’espoir, mais ils ne faut pas en faire une excuse pour baisser la garde et se mettre soi-même et ses proches en danger.

L’heure est venue de mettre les bouchées doubles en appliquant les principes fondamentaux de santé publique grâce auxquels de nombreux pays ont pu supprimer efficacement le virus.

D’aucuns continuent de vouloir nous faire croire que ce virus ne touche que les personnes âgées et que l’arrivée des vaccins nous permet de relâcher nos efforts.

La COVID-19 touche les enfants et les adultes de bien des façons et elle peut attaquer n’importe quel système dans l’organisme.

De plus, un nombre croissant de personnes souffrent des conséquences à long terme du virus.

Cela englobe des complications neurologiques chez l’enfant et l’adulte qui font encore l’objet de recherches.

Les vaccins offrent un espoir pour certains, mais je suis très inquiet à l’idée que le nationalisme vaccinal pourrait priver de ces outils essentiels les populations les plus pauvres et les plus vulnérables du monde.

Le moment est venu de traduire l’engagement politique en action.

Les promesses ne protégeront personne si elles ne se concrétisent pas.

La semaine dernière, nous avons annoncé que le Mécanisme COVAX — qui est soutenu par 190 pays et économies — a obtenu un accès à près de deux milliards de doses de vaccins candidats prometteurs.

Au début de 2021, il faudra 4,6 milliards de dollars É.-U. supplémentaires pour acheter des vaccins contre la COVID-19 pour au moins 20 % de la population de tous les pays à revenu faible ou intermédiaire de la tranche inférieure.

Cela permettra de vacciner les agents de santé et les personnes les plus à risque d’avoir une forme grave de la maladie, ce qui est le moyen le plus rapide de stabiliser les systèmes de santé et les économies et de stimuler une reprise véritablement mondiale.

L’initiative 100/100 de l’OMS, de l’UNICEF et de la Banque mondiale a vocation à aider 100 pays à réaliser des évaluations rapides de l’état de préparation et des plans propres à chacun d’entre eux dans un délai de 100 jours pour les vaccins et les autres outils de lutte contre la COVID-19.

Les évaluations sont déjà terminées pour 89 pays et nos équipes travaillent 24 heures sur 24 pour s’assurer que les pouvoirs publics et les systèmes de santé sont prêts pour le déploiement mondial des vaccins.

L’OMS a également publié une nouvelle formation destinée aux agents de santé sur la vaccination contre la COVID-19, disponible sur OpenWHO.org.

Les vaccins contribueront à mettre fin à la pandémie, mais les effets de la COVID-19 continueront de se faire sentir pendant de nombreuses années encore.

La pandémie a tiré parti des faiblesses et des inégalités de notre monde et les a aggravées.

Cependant, elle a également démontré que, confrontés à une crise sans précédent, nous pouvons trouver de nouvelles façons de nous rassembler pour y faire face.

Chaque crise est l’occasion de remettre en question notre façon de faire les choses et de trouver de nouvelles solutions pour le faire.

Depuis 30 ans, nos collègues du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) publient le Rapport sur le développement humain, un instantané annuel de l’état du développement mondial.

Le PNUD est depuis longtemps un partenaire essentiel de l’OMS. Ensemble, les deux organisations collaborent étroitement sur toute une série de questions de santé et de développement dans le but de régler les problèmes sur le terrain afin que les gens obtiennent les services dont ils ont besoin.

Dans sa dernière édition, publiée la semaine dernière, le rapport examine en profondeur la pandémie de COVID-19 et ce qu’elle pourrait signifier pour l’avenir du développement et de l’humanité.

Pour vous en dire plus sur le rapport, je suis heureux d’avoir à mes côtés mon ami, Achim Steiner, l’Administrateur du PNUD.

Achim, merci pour votre collaboration et merci beaucoup de vous joindre à nous aujourd’hui. Vous avez la parole.
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