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RCA : présidentiel et législatives du 27 décembre 2020, le MLPC dénonce une parodie d’élections

Publié le mercredi 30 decembre 2020  |  Corbeau News Centrafrique
Martin
© Autre presse par DR
Martin Ziguélé, président du ​Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC)​, leader de l’opposition
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Vingt-quatre heures après le premier tour des élections présidentielles et législatives qui a été largement perturbé par les groupes armés, le mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), dirigé par l’honorable Martin Ziguélé, dénonce des irrégularités constatées lors du scrutin. Pour ce parti politique, ces élections n’ont pas été inclusives conformément à la loi électorale de la République centrafricaine, et donc il y’a lieu de les dénoncer.


« Nous avons accepté de participer à ces élections. Malheureusement au déroulé du vote, nous avons constaté qu’effectivement il y’a des problèmes réels. D’abord elles n’ont pas été du tout inclusives, car il y’a des préfectures entières qui n’ont pas participé à ces élections », a déclaré le Directeur de campagne du MLPC, l’honorable Bernard Dillah. D’après lui, l’exemple de la préfecture de la Nana-Mambéré, où il n’y’avait eu aucun vote dimanche, témoigne à quel point le plan de sécurisation intégré des élections prônées par le gouvernement et la Minusca est un échec total.

« De grandes préfectures, comme l’Ouham, qui compte 14 circonscriptions, n’a pas participé pleinement à ces élections. Seulement deux circonscriptions, notamment Bouca et Nana-Boguila qui ont pu participer d’une manière très réduite à ces élections », déplore monsieur Bernard Dillah, qui ajoute le cas de la préfecture de l’Ouham-Péndé, où seulement la seule localité de Paoua qui a pu participer à ces élections alors que la région de l’Ouham-Péndé est la région la plus peuplée de l’arrière-pays en République centrafricaine. D’après lui, les préfectures de la Basse-Kotto et de la Ouaka sont également dans le même cas que celle de l’Ouham-Péndé.

En dehors de ce problème d’inclusivité, le MLPC constate également d’autres problèmes, notamment de perturbations de ces élections. C’est le cas de la ville de Carnon, où les groupes armés ont pillé et incendié des bureaux des votes. Pour la ville de Berberati, c’est les opérations de dépouillement au domicile du préfet qui pose un sérieux problème de crédibilité.

D’après monsieur Bernard Dillah, Directeur national de campagne du MLPC, son parti ne pourrait pas fermer ses yeux face à ces problèmes qui posent de sérieuses entorses à ces élections.

Le MLPC constate également que dans chaque bureau de vote, en province comme à Bangui, contrairement à l’article 85 du code électoral, les Présidents refusent « systématiquement » de délivrer aux représentants des candidats une copie du procès-verbal de vote.

Pour le parti MLPC, tout cela est sans doute une grave violation de la loi électorale dans le pays.
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