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Centrafrique : un couvre feu imposé face à la rébellion

Publié le samedi 9 janvier 2021  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
Une patrouille de la compagnie nationale de sécurité (CNS) dans une rue de Bangui.
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Le gouvernement a annoncé jeudi un couvre-feu dans un pays toujours occupé aux deux tiers par des groupes armés et en proie à de nouvelles offensives rebelles.

“Il est instauré un couvre-feu sur toute l’étendue du territoire centrafricain de 20 heures à 5 heures du matin”, a annoncé la présidence de la République dans un communiqué lu à la radio nationale.

Une manière supplémentaire de lutter contre la progression des rebelles même si pour l’heure, celle-ci est repoussée loin de Bangui par les forces loyalistes, les Casques bleus et surtout d’imposants renforts de combattants russes et rwandais.

Les rebelles ont avancé seulement à Bangassou

Selon la force de maintien de la Paix de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), les rebelles n’auraient pas progressé depuis dix jours, à l’exception de Bangassou, à 750 km à l’est de Bangui

Dans un pays en proie à la guerre civile depuis huit ans, les élections présidentielles et législatives ont pu tout de même se tenir le 27 décembre dernier. Mais en raison de l’insécurité due aux nombreuses attaques de la Coalitation des patriotes pour le changement (CPC), seuls un électeur sur deux a pu finalement se rendre aux urnes.

La victoire de Touadéra n’est toujours pas validée

Lundi, l’autorité des élections avait annoncé la réélection de Faustin-Archange Touadéra, avec 53, 92% des voix récoltés dès le premier tour même si ce résultat doit encore être validé par la Cour constitutionnelle en raison de nombreux recours.

Dix candidats dont Anicet-Georges Dologuélé (2e avec 21,01%) et Martin Ziguélé (3e avec 7,46%) exigent l’annulation du double scrutin qu’ils jugent tronqué par des “fraudes massives” et par “l’impossibilité pour la moitié des électeurs d’exprimer leurs voix”.
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