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Centrafrique : Catherine Samba-Panza prépare un séisme au ministère des finances et du budget
Publié le samedi 10 janvier 2015  |  Centrafrique Libre
La
© AFP par ISSOUF SANOGO
La présidente de transition, Cathérine Samba Panza de la Centrafrique
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Certes le Ministre des Finances et du Budget représente dans tout Etat digne de ce nom, la cheville ouvrière sinon le réceptacle de sa souveraineté nationale et internationale, mais l’inaction d’une telle institution peut donner lieu à plusieurs pistes. Catherine Samba-Panza
est certainement sur l’une des pistes.

Le Ministère des Finances et du Budget vit sa tourmente depuis que la présidence de la République a décidé de « tout changer ». Du personnel non essentiel aux différents cadres de ce département, mille et une question taraude l’esprit. Des questions en rapport à l’ avenir de sa carrière et au lendemain du poste occupé. « Vais-je partir ? C’est évident, puisque la décision de tout changer a rempli les espaces de notre institution depuis plusieurs jours et vous savez, des nouvelles de ce genre ralentissent le travail et désoriente les employés de
l’Etat », raconte-t-on dans les couloirs et les coulisses du ministère des finances et du budget.
Tout serait parti de l’intention de Catherine Samba-Panza de bouleverser tout le personnel et tous les cadres dudit ministère. D’après des sources dignes de foi et proches de la présidence de la République, l’intention de changer tous les agents et responsables du ministère des finances et du budget est partie d’un constat fait par
la cheffe de l’Etat de transition. « La présidente de la transition a constaté que les finances ne sont plus rentables, du moins les départements habilités à mobiliser les ressources et a renflouer les caisses de l’Etat. Un sentiment de statisme et de désintérêt sinon de laxisme est perceptible dans tous les départements que compose ce ministère. Des départements comme celui des impôts, les douanes etc. sont en principe destinés à multiplier les stratégies pour que les recettes du trésor public se fassent convenablement et que l’Etat retrouve sa pleine stabilité et la souveraineté. Or, les caisses de l’Etat ne cessent de s’engouffrer au point que les dépenses
régaliennes peinent a se réaliser. Nous sommes toujours tributaires des dons extérieurs. Ce n’est pas normal », chuchote-t-on dans les couloirs de la présidence.
Pour ces raisons donc, la présidente de la transition a décidé de faire bouger tous les postes pour espérer donner un nouveau souffle au département et permettre à l’Etat de remplir pleinement les rôles pour lesquelles, il est aux affaires. « Je pense qu’un changement au département des finances et du budget permettrait aux uns et aux
autres de se mettre au travail. Ce changement interviendra au niveau de tous les départements du ministère puisque le constat révèle que ce sont tous les départements qui ne bougent pas », rapporte une source voulant ressasser les propos de la cheffe de l’Etat de transition.

Le projet aurait subit des controverses au sein des différentes instances de la présidence. Certains auraient opté pour l’annulation de la procédure devant aboutir au séisme au sein du ministère des finances et du budget. « Le décret présidentiel, devant remplacer les personnalités du ministère des finances et du budget a été rendu prêt avant la Saint Sylvestre. Il devait être rendu public peu de temps après. Mais la présidence a subi des pressions des partenaires et de certains de ces conseillers. Ceux-ci auraient rappelée à la présidente le rôle transitoire de son régime. Elle aurait été liée par ces positions, autrement dit on aurait su la publication du décret sur les ondes de la radio depuis belles lurettes », explique un proche du
pouvoir qui a requis l’anonymat.

En attendant, la psychose et la peur de perdre son poste gagne les fonctionnaires du ministère des finances et du budget. « Serais-je aussi sur la liste ?», des interrogations immanquablement rencontrées.

Mister
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