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CAN 2015 : que la fête commence !
Publié le lundi 12 janvier 2015  |  Diasporas News
SEM
© Diasporas News par DR
SEM OBIANG GUEMA BASOGO de la Guinée Equatoriale et la coupe
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À quelques jours de la grand-messe du football africain qui aura lieu du 17 janvier au 8 février 2015, les pays qualifiés affutent leurs armes. Plus ouverte que jamais, cette compétition pourrait établir un vrai nivellement de valeurs. Tour d’horizon des forces en présence.
Fini le psychodrame qui a failli faire capoter l’organisation de la 30ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football, finies les péripéties qui ont précédé le choix de la Guinée Equatoriale comme pays hôte, place au jeu ! Le vin est tiré, il faut le boire même si jamais une CAN n’aura autant fait parler d’elle avant même qu’elle ne se dispute. Il ne faudrait pourtant pas oublier que cet événement reste le plus populaire du sport africain. Et que les 16 nations qualifiées se disputeront le leadership du football continental. Et bien malin qui peut en prédire l’issue finale tellement cette CAN est indécise.
GROUPE A
La Guinée Équatoriale, pays organisateur, va faire avec les moyens du bord, c’est-à-dire, avec ses joueurs locaux. Le Nzalang Nacional revient d’une préparation à Lisbonne (Portugal), où il a disputé plusieurs matches contre des clubs portugais. Cette sélection qui, certes, aura la pression devant son public, sait qu’elle n’a rien à perdre. Éliminée puis repêchée, elle voudra surtout laver son honneur entaché lors des phases éliminatoires. Mais les rumeurs du remplacement de son sélectionneur espagnol Andoni Goikoetxea par le Nigérian Stephen Keshi pourraient laisser des traces négatives.
Le Congo de Claude « le globe-trotteur » Leroy, le Burkina Faso, malgré les soubresauts politiques que le pays a traversé, et le voisin gabonais, auront aussi à cœur de jouer crânement leur chance. Vice-champions d’Afrique, les Burkinabés souffrent d’un manque de reconnaissance africaine. Personne ne les voyait en finale lors de l’édition précédente, c’est pourquoi ils viennent à la CAN pour montrer qu’ils ne sont pas des joueurs de seconde zone. Pour ce faire le sélectionneur du Burkina Faso, le Belge Paul Put, va s’appuyer sur ses cadres que sont Jonathan Pitroipa, Charles Kaboré, Bakary Koné et Aristide Bancé. Et si le Lorientais Alain Traoré, également atout majeur de la sélection, se remet à temps de ses différentes blessures, le Burkina Faso aura très fière allure.
GROUPE B
Groupe très indécis avec le Cap-Vert, la Tunisie, la Zambie et la RDC. Tous les observateurs le qualifient de groupe à surprise. Si la Tunisie semble en perte de vitesse, la Zambie connait aussi quelques zones de turbulences. Fer de lance et capitaine de la sélection zambienne championne d’Afrique en 2012, Christopher Katongo ne sera pas de l’aventure en 2015. C’est le choix du sélectionneur des Chipolopolo, Honour Janza, qui a décidé de se passer des services de l’attaquant de 32 ans pour des raisons disciplinaires. La RDC, qui a alterné le très bon et le très moyen en éliminatoires, conserve la même équipe qui s’enrichit de l’attaquant du Dynamo Kiev Dieumerci Mbokani. Mais son atout maitre reste pourtant le fantasque gardien de but Kidiaba Robert. Quant au Cap-Vert, ce sera un vrai trouble-fête. Révélation de l’édition précédente, cette équipe a gagné deux ans de vie et d’expériences. Première nation qualifiée pour cette CAN, elle pourra s’appuyer sur des tauliers comme le Lillois Ryan Mendes, le Rémois Odair fortes et le Dijonnais Julio Tavares.



Le groupe de la mort
GROUPE C
Appelé groupe de la mort avec le Sénégal, l’Afrique du Sud, le Ghana et l’Algérie, ce groupe pourrait abriter un des réels prétendants au trophée final. L’Algérie auréolée de son excellent parcours en Coupe du monde, fait peur à tout le monde. Le groupe qui a fait trembler l’Allemagne au Mondial n’a pas changé. Yacine Brahimi est au sommet de son art, Carl Médjani est un leader défensif solide, sans oublier la dimension mondiale que vient de prendre le gardien Rais Mbohli qui a signé en MLS, à Philadelphie. Et l’arrivée de Christian Gourcuff comme sélectionneur, avec sa science du 4-4-2, sera une vraie plus-value pour les Fennecs. Pour les Bafana Bafana d’Afrique du Sud, le premier match contre l’Algérie servira de vrai test à cette sélection fortement rajeunie mais pas dépourvue de talent.
Le Sénégal d’Alain Giresse peut être un vrai épouvantail dans ce groupe. Sur le papier, les Lions de la Téranga sont une vraie machine. Reste à faire jouer ensemble toutes ces individualités. Ce qui pourrait être le cas du Ghana qui a réussi à se débarrasser de ses fortes têtes Muntari, Essien et Boateng. Ce sont les frères Ayew qui conduiront la nouvelle armada black star avec Abdul-Majeed Waris, Asamoah Gyan, Kwesi Appiah et David Accam. Le nouveau sélectionneur du Ghana, Avram Grant, qui a sur son CV le FC Chelsea, a l’expérience pour amener cette nouvelle génération ghanéenne sur le toit de l’Afrique.
Les Eléphants enfin ?
GROUPE D
Il s’annonce périlleux pour ceux qui en sont ses favoris. Si la Côte d’Ivoire et le Cameroun semblent promis au second tour, le Syli National de Guinée et les Aigles du Mali ne s’en laisseront pas conter. La jeune sélection guinéenne est passée devant le Togo d’Adebayor en éliminatoires, ce qui en dit long sur son potentiel. Quant au Mali du toujours fringant Seydou Kéita, avec les Bordelais Abdou Traoré et Cheick Diabaté aura son mot à dire. Si Modibo Maïga arrive à se discipliner, attention !
Le Cameroun semble retrouver certaines vertus notamment en défense. Ce secteur qui de tout temps a été son point fort, avait connu quelques déboires lors du Mondial. Mais les ajustements du sélectionneur Volker Finke lui ont redonné de la stabilité. La mise à l’écart de quelques joueurs indisciplinés et la retraite de Samuel Eto’o sont une occasion en or pour les nouveaux Lions Indomptables de redevenir la meilleure équipe d’Afrique. Une suprématie que pourrait lui disputer la Côte d’Ivoire si les Ivoiriens se mettaient enfin à jouer au football plutôt que de transposer les problèmes politiques sur le terrain du sport. La fameuse génération dorée, mais sans victoire internationale commune, sera conduite par Yaya Touré. Le joueur de Manchester City joue gros sur cette CAN à titre personnel. On lui reproche, à tort ou à raison, d’être plus au cœur de la manigance que du jeu. À lui, Gervinho, Salomon Kalou et aux autres d’enrichir enfin un palmarès international désespérément vide.
Les stades de Mongomo et Ebebiyin qui ont reçu leurs nouvelles pelouses, et ceux de Malabo et Bata qui se sont refait une beauté, n’attendent plus que les prétendants à Dame Coupe d’Afrique des Nations 2015. Que la fête commence ! Et malheur aux vaincus !

Malick Daho
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