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Centrafrique : L’arrivée des premiers convois dans la capitale, preuve probante de la détermination du gouvernement

Publié le jeudi 18 fevrier 2021  |  Le Potentiel Centrafricain
Convoi
© Autre presse par dr
Convoi de la Minusca sur la route Bambari-Ippy
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Bangui, L’avènement de la CPC a impacté négativement tous les secteurs d’activité dans le pays. Ce qui est plus grave, c’est la crise économique imposée par cette nébuleuse groupe terroriste. A ce jour, plus de 20 camions en provenance de Garoua-Boulaï sont déjà arrivés à Bangui via cet axe qui jadis, était sous contrôle des rebelles.
Il est important de préciser que l’Etat Centrafricain doit en grande partie son revenu mensuel qu’à travers les recettes fiscalo-douanières. Mais depuis ces derniers temps, le tronçon qui renforce la capacité économique du pays peine à jouer son rôle. L’arrivée du premier convoi sous l’escorte musclée des forces de défense et de sécurité et leurs alliés, est un ouf de soulagement pour les Centrafricains.
Aussi est-il nécessaire de préciser que dans les jours qui suivent, le deuxième convoi arrivera. «Le fait de bloquer cet axe prouve à suffisance que les éléments de la CPC veulent paralyser le pays en général. Heureusement que le gouvernement a usé de son pouvoir régalien pour libérer cet axe. La douane vient de reprendre son activité, mais ce qui est important c’est la pérennisation de libre circulation et la sécurité sur cet axe pour nous permettre de faire de recette dans la caisse de l’Etat. L’Etat Centrafricain ferait mieux de renforcer notre sécurité ici sur place. Car, c’est une mission de libération qui a sécurisé à ce premier convoi. Mais qu’en est-il de la suite ? » A lâché une source douanière de Béloko.
Il n’est un secret pour personne que le gouvernement Centrafricain soucieux de la situation, a changé de tactique de la résolution de cette crise. Le Président de la République, vu que la CPC est en train de dépasser les limites s’est mis dans la posture du chef de guerre. Ce n’est que normal car, il est de son devoir en tant que Père de la nation de garantir la sécurité et la libre circulation des personnes et leurs biens sur toute l’étendue du territoire national.
De mémoire de Centrafricains, quand l’axe Garoua-boulai/Bangui était bloqué par les éléments de la CPC, il y a eu rareté des denrées alimentaires sur tous les marchés dans le pays. Du coup, il y a eu hausse des prix des vivres et non vivres partout en RCA. Même la farine du blé, du savon, de l’oignon, du sucre, de café, de l’huile végétale, les produits congelés sont devenus rares. Cela ne touche que les Centrafricains, mais tous ceux séjournent sur le territoire national.
Heureusement avec le ratissage des Forces de Défenses et de Sécurité avec leurs alliées sur cet axe de ravitaillement, le peuple Centrafricain aspire désormais au retour à la normale. Avec l’arrivée des premiers convois, c’est tout le pays qui est desservi. Précisons que ces véhicules ont été escortés par les forces loyalistes et leurs alliés Russe et Rwandais.
« Avec l’arrivée de ces premiers véhicules, nous avons au moins le minimum qu’il faut pour nos activités commerciales. Mais le gouvernement ne doit pas se limiter à ce niveau, il faut que cela perdure de peur que ces éléments de la CPC puissent se déguiser en bandits armés pour opérer comme des «Zaraguina», en d’autres termes, les coupeurs de route», S’est plaint un banguissois.
En tout cas, l’économie Centrafricaine est en train de prendre un nouvel élan avec la libération de ce principal axe de ravitaillement du pays. Les autorités de Bangui feraient mieux de pérenniser la libre circulation sur cet axe.

@Herman THEMONA
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