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Centrafrique : une unité mixte d’intervention est créée pour réprimer les crimes en RCA
Publié le lundi 12 janvier 2015  |  Centrafrique Libre
Fin
© Autre presse par DR
Fin du séminaire des évangéliques de la RCA et de Côte d ’ Ivoire
Fin du programme ‘’In Centrafrique’’, lancé le 18 octobre dernier à Bangui, à l’initiative de l’Alliance des évangéliques de Centrafrique en partenariat avec la communauté chrétienne ivoirienne dénommée ‘’message de vie’’ du Révérend Mohamed Sanogo. Photo: la présidente intérimaire Catherine Samba-Panza.
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Catherine Samba-Panza a finalement triomphé de ses détracteurs et farouches opposants qui voyaient en l’annonce de la création d’une unité mixte d’intervention, le tremplin d’une nouvelle forme de caporalisation et de la « tribalisation » de l’armée centrafricaine. Elle dote la République Centrafricaine d’une structure d’intervention et de répression des violences faites aux femmes et aux enfants. Il s’agit de l’Unité d’Intervention rapide et de répression des violences faites aux femmes et aux enfants. Créée par décret le 08 janvier, l’unité aura pour mission de prévenir et de réprimer toutes formes de violences sexuelles commises sur les femmes et les enfants.

Selon les termes du décret pris par la cheffe de l’Etat de transition, son article 4 dispose que, «l’Unité d’Intervention rapide et de répression est composée des éléments de la Gendarmerie nationale et de la Police centrafricaine ». Ce seront donc les gendarmes et les policiers qui travailleront dans cette unité, des gendarmes et policiers centrafricains.

Le texte précise par ailleurs que l’unité sera implantée à Bangui et aura une compétence nationale. C’est dire implicitement que l’unité interviendra lorsque le crime est commis sur n’importe quelle partie du territoire national.

Son autorité relève de deux ministères et elle travaillera avec également deux autres ministères : « elle relève de l’autorité conjointe du Ministre de la Sécurité publique et de l’émigration-immigration, du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, chargé de la réforme judiciaire et des droits de l’homme. En raison de la spécificité de sa mission, l’unité mixte d’intervention rapide et de répression des violences faites aux femmes et aux enfants travaille en étroite collaboration avec le ministère des Affaires sociales et de l’action humanitaire et du ministère de la Santé publique et de la population ».

Toutefois, la mise en œuvre effective de cette unité nécessite encore des démarches d’autant plus qu’un autre décret doit être pris pour nommer le commandant de l’unité et aussi « l’organisation et le fonctionnement de l’Unité mixte d’intervention rapide et de répression sont fixés par des règles particulières ». Or, ces textes ne sont pas encore pris.

Néanmoins, la République Centrafricaine vient de faire un grand pas en matière de protection des femmes et des enfants. Des observateurs pensent que la création de l’unité mixte d’intervention rapide et de répression des violences faites aux femmes et aux enfants est un pas de géant dans la mesure où la problématique de la réhabilitation et de la restructuration des forces de défense et de sécurité, ne cesse de constituer la pomme de discorde entre le pouvoir en place et les forces internationales notamment la Minusca, la Sangaris et l’Eufor-RCA.

Mister
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