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RCA : Le dialogue oui, mais pas un dialogue des sourds et muets.

Publié le mercredi 10 mars 2021  |  Corbeau News Centrafrique
L`ex-chef
© Autre presse par DR
L`ex-chef d’État de transition catherine samba-panza et le chef de l`État faustin archange touadera au palais de la renaissance
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La république centrafricaine notre cher et beau pays traverse un moment difficile de son histoire.

Il est dit qu’un peuple sans histoire est peuple sans avenir car le passé représente le socle sur lequel l’avenir doit être construit. Ceci dit, nous sommes sans ignoré que chaque fois qu’une situation de déstabilisation des institutions de la république se produit, les dirigeants centrafricains ont tous tour à tour essayer de trouver un terrain d’entente, un dialogue avec les auteurs qui à tort ou à raison ont toujours préféré la voie des armes.

L’histoire retiendra qu’en Centrafrique, ceux qui gouvernent ont toujours la bonne foi de dialoguer avec les parties prenantes et non prenantes aux différents conflits qui depuis quatre décennies secouent notre terre mère. Mais l’histoire retiendra aussi que les acteurs qui créent les conflits par pure intérêts ou sous la manipulation des puissances du mal savent toujours contourner les recommandations qui sortent de ces différents débats et dialogues cela dans le but de satisfaire leur égo ou les mains invisibles qui les actionnent le tout sur la souffrance d’un peuple martyrisé qui n’aspire qu’à la paix et au bien-être social.

Le tableau est sombre pour ces nombreux dialogues organisés par différents acteurs parfois sur le dos du contribuable centrafricain ou du contribuable africain qui pense aider ce pays frère à sortir de sa souffrance endémique. Le tableau est sombre parce que rien n’a changé pour le peuple. Certains acteurs sont depuis des années associés à toutes les négociations mais demeurent les troubles fête après que les papiers signés leur ont servi de torche-cul ou rangés négligemment sans relecture dans une mallette en papier qui sera brulé par une secrétaire après l’obtention du poste ministériel ou du conseiller à la présidence. Ces dialogues, nous les qualifions de dialogue de sourds et muets.

Les gouvernants sont des muets car c’est la communauté internationale qui parle, écrit les points sur lesquels négociés et les déclarations et recommandations à ratifiés à la fin de la négociation.

Les acteurs armés et non armés sont des sourds car n’écoutant rien de la souffrance de leur frères et sœurs centrafricains ils ont les yeux et les oriels bouchés par des intérêts égoïstes et partisans.

Cette approche du dialogue mangetif et buvatif si vous me permettez l’expression n’est celle que nous centrafricains nous attendons aujourd’hui du président de la république.

Nous voulons un dialogue franc entre des vrais fils et filles du pays.

Nous voulons être maitres de ce que nous allons discuter et nous allons arrêter.

Nous voulons être les garants de nos engagements devant nos concitoyens.

Nous voulons que les auteurs et complices des crimes commis contre notre peuple soient traduits devant des tribunaux dignes de ce nom.

Plus jamais ça. LE centrafricain mérite mieux et plus.

Que Dieu bénisse la Centrafrique
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