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RCA : situation sécuritaire à Bossangoa, certains déplacés accusent les forces coalisées du gouvernement d’avoir occupé leur maison comme leur base militaire.

Publié le samedi 13 mars 2021  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
Plus de 8000 déplacés après des combats entre deux groupes armés à l’extrême nord du pays
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Après la reprise de la ville de Bossangoa le 24 février 2021 par les soldats FACA, appuyés par les mercenaires russes et les troupes rwandaises, certains habitants continuent d’affluer dans les sites des déplacés internes, d’autres ont préféré rentrer chez eux. Malgré la sensibilisation et l’appel à l’aide des autorités locales et religieuses, bon nombre de ces déplacés sont toujours restés dans des camps. Certains accusent même les mercenaires russes et les troupes rwandaises d’avoir occupé illégalement leur maison, et tuer leurs poulets ainsi que leurs cabris.


Rentrée des forces armées centrafricaines et leurs alliés russes et rwandais le 24 février dernier dans la ville de Bossangoa, a provoqué de la panique au sein de la population. Bon nombre ont trouvé refuge à l’évêché et l’hôpital de la ville, d’autres dans la nature ou dans le champ. Suite à des sensibilisations menées par les autorités locales et religieuses, ou encore la gendarmerie ou le comité local de paix, certains déplacés commencent à regagner leur maison, et d’autres affluent dans les camps.

Cependant, en interrogeant quelques-uns d’entre eux, ils disent ne pas être prêts à rentrer. Ils évoquent la confiscation de leur maison par les mercenaires russes et les troupes rwandaises.

« J’ai envie de rentrer avec toute ma famille à la maison, mais celle-ci est occupée par les Russes, et je ne sais quoi faire. Je ne sais pas s’ils vont durer combien de temps dans ma maison », déclare un déplacé.

Plusieurs cas similaires ont été enregistrés par les autorités locales, et le commandant de compagnie de la gendarmerie annonce que toutes les mesures sont déjà prises pour que , ces maisons soient restituées aux propriétaires dans un bref délai.

Notons que la ville de Bossangoa est calme, et les forces gouvernementales multiplient des patrouilles de 20 heures à 5 heures du matin tous les jours.
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