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En RCA, «Il faut élargir le plus possible le nombre d’interlocuteurs au dialogue républicain»

Publié le jeudi 6 mai 2021  |  RFI
L`archevêque
© RFI par Sébastien Bonijol
L`archevêque de Bangui, Dieudonné Nzapalainga, l`un des artisans de la libération de Claudia Priest.
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Il est l'une des figures religieuses centrafricaines. Le cardinal Nzapalainga, archevêque de Bangui raconte dans un livre qui vient de sortir son parcours et son engagement pour la paix dans son pays. L'occasion d'évoquer avec lui la situation en Centrafrique. Quel diagnostic fait-il des relations entre communautés ? Quel regard porte-t-il sur le «dialogue républicain» à venir ? Comment réagit-il aux informations sur les exactions commises par les mercenaires russes dans le pays ? Le cardinal Dieudonné Nzapalainga répond aux questions de Laurent Correau.

RFI : Dans l’ouvrage que vous venez de publier, vous racontez plusieurs pages de votre vie et notamment tous les efforts que vous avez réalisés à partir de 2013 avec vos alter ego des communautés musulmanes et protestantes, pour essayer de calmer les tensions intercommunautaires. Où en est la Centrafrique, aujourd’hui ? Est-ce que cette période de tension intercommunautaire est finie ?

Dieudonné Nzapalainga : Je peux dire que la tension a baissé. Aujourd’hui, si vous demandez aux gens : « Est-ce qu’il y a la guerre entre les musulmans et les chrétiens ? », ils vont vous dire : « Non, il n’y a pas la guerre entre nous ». Parce que, dans le Coran, comme dans la Bible, il n’est pas permis de tuer. Il n’est pas permis de violer. Il n’est pas permis de détruire, ni d’incendier. Ceux qui ont fait cela sont en dehors de nos livres sacrés et je vois que, petit à petit, les gens ont compris. D’ailleurs, pour la petite histoire, quand il y a eu la dernière tentative pour aller prendre le pouvoir de Bangui, les deux groupes que l’on a appelés anti-balaka et Seleka se sont mis ensemble pour pouvoir marcher.
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