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© Autre presse par DR
Cyriaque Gonda, leader du Parti National pour un Centrafrique Nouveau |
Décidément, cette troïka est à la politique ce qu’est une pression additive à la toxicomanie. Même rayés de la carte politique par certains, hués et carbonisés par d’autres, Guy Moskit, Cyriaque Gonda et Jean Barkès Gombé Ketté finissent toujours par renaitre de leurs cendres. Quoiqu’ils soient maintes fois victimes des insinuations calomnieuses qui n’ont jamais connu l’ombre d’une démonstration concrète, il n’en demeure pas moins qu’ils fassent toujours preuve d’une ténacité implacable dans leur lutte respective. Une telle opiniâtreté ne peut échapper à l’œil-de-bœuf des analystes et des gladiateurs des jeux de cirque démocratique. Surtout que cette troïka voudrait contribuer à l’écriture du nouveau chapitre exceptionnel des ressuscités de la politique centrafricaine lors du prochain scrutin présidentiel. Encore faut-il qu’elle arrive à proposer un nouveau projet d’avenir pour la Centrafrique.
En effet, Guy Moskit, Cyriaque Gonda et Jean Barkès Gombé Ketté font partie des personnalités politiques centrafricaines qui souhaiteraient signer le contrat de bail du Palais de la Renaissance au sortir des élections générales de l’année en cours. Ces trois hommes s’expriment avec dextérité et jouissent d’une bonne réputation auprès de leurs sympathisants voire potentiels électeurs. A ce qu’il parait, l’ancien professionnel des médias Guy Moskit s’en donne à cœur joie de séduire les électeurs très rétifs envers la politicaillerie centrafricaine. Cet ancien Ministre – Conseiller du Président de la République en matière de Communication compterait fortement sur son programme adapté à la brume contemporaine pour sortir le pays de l’ornière. Grâce à son portefeuille relationnel très riche, il espère endiguer les écueils qui cristallisent le pays à une échelle internationale. L’ancien Journaliste parviendra t-il à convaincre les Centrafricains pour qu’ils soutiennent sa candidature ?
D’ores et déjà, Cyriaque Gonda le Président du Parti National pour un Centrafrique Nouveau en abrégé PNCN commence à remobiliser ses militants pour les prochaines échéances électorales. L’ancien Ministre de la Communication et de la Réconciliation surferait sur la réussite des travaux du Dialogue Politique Inclusif qui lui confère une certaine stature de fin négociateur pour persuader les électeurs à porter leurs choix sur sa modeste personne. Mais ces pédigrées suffisent-ils au négociateur des drames politiques pour prétendre au fauteuil présidentiel ? Sa machine politique est-elle prête pour cette bataille présidentielle ?
Quant à Jean Barkès Gombé Ketté, sans en donné l’air, se présente comme un candidat du changement. Sa réputation d’homme pragmatique plaide énormément en sa faveur. Ses actions positives à la tête de la Mairie de Bangui le précèdent un peu partout. Quasiment tous les Centrafricains s’accordent à dire qu’il sait joindre l’acte à la parole. Reste à savoir s’il parviendra à rameuter un nombre consistant d’électeurs à sa cause.
Par dessus tout, il est difficile d’en dire plus à partir du moment où l’excellence est parfois perçue chez certaines personnalités qui font l’actualité en Centrafrique comme une provocation, une adversité voire une intention inavouée d’occuper la place d’autrui. Ce n’est pas pour rien que l’on ne compte plus les coups bas, les pièges et les embûches depuis plusieurs décennies dans le pays. Sans coup férir, le monde politique se voit désormais dominer par les rapports de force, par la violence verbale et visuelle.
Au demeurant ! La Centrafrique parviendra t-elle à écrire une nouvelle histoire à l’encre de la lucidité et du sursaut national ? De fois des mots suffisent contre des maux qui gangrènent notre société …N’est-ce pas ?
Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste
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