Centrafrique : L’Angola ne veut plus de l’embargo imposé sur les armes à destination de la RCA

Publié le lundi 5 juillet 2021 | Le Potentiel Centrafricain

© AFP par PACOME PABANDJI
Opération de destruction d`armes par les soldats français de la Sangaris.
Jeudi 4 décembre 2014. Bangui

Bangui, C’est dans le malheur qu’on reconnait de vrais amis. La République Centrafricaine fait face à une crise militaro-politique depuis l’avènement de la séléka en 2003. L’accession du président Touadéra à la tête de la magistrature suprême de l’Etat a permis à ce que le pays se reconstruit progressivement pour sa stabilité totale, même si son armée est privée des moyens conséquents afin d’accomplir les missions qui sont les leur.
Lors de la récente rencontre des pays membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, le chef de la Minusca en la personne de Mankeur Ndiaye a eu à présenter son rapport sur la situation de la RCA. Certains pays ont également donné leurs points de vue sur l’évolution de la situation sociopolitique de la RCA, tout en faisant certains plaidoyers en sa faveur.
C’est le cas du président angolais qui, en sa qualité du président en exercice de la CEEAC a fait part de son inquiétude des crimes commis par les rebelles sur les populations, et ce dernier a déclaré au nom de cette organisation que les autorités centrafricaines doivent être soutenues pour que le processus du rétablissement de la paix dans le pays soit effectif.
Le président angolais a donc, dans sa déclaration plaidé en faveur de la République Centrafrique pour que les divers soutiens de la communauté internationale lui soient accordés pour le bien-être de la population.
Dans cette optique, le numéro un angolais a estimé pour sa part que sans la dotation des FACA avec les moyens qu’il faut, le processus du rétablissement de la sécurité amorcé ne pourrait aboutir. Autrement dit, l’embargo imposé sur les armes à destination de la RCA n’a plus son sens et, il est temps que le Conseil de sécurité de l’ONU mette fin à ce blocus pour que la souffrance des Centrafricains soit abrégée.
Ceci dit, les pays amis de la RCA qui veulent de sa stabilité et de son développement, doivent emboiter le pas avec l’Angola pour que le vœu des Centrafricains soit exécuté. Comme le dit un adage, « ce n’est pas avec un doigt qu’on peut enlever un pou dans la tête ». C’est-à-dire, les autres pays qui sont soucieux de la RCA doivent se donner à fond pour que ce combat diplomatique pour la cause des Centrafricains soit gagné.

@Bienvenu ANDALLA,

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