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Centrafrique : La communauté internationale cherche à accorder l’amnistie masquée aux criminels de guerre

Publié le jeudi 8 juillet 2021  |  Le Potentiel Centrafricain
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© Présidence par DR
Situation en RCA: des émissaires de l`Angola et du Rwanda annoncent une Conférence internationale au président Touadéra
Dimanche 18 Avril 2021.Bangui.Le Président de la République, Professeur Faustin Archange TOUADERA, a reçu en audience deux délégations de la République de l`Angola et du Rwanda.
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Suite à la volonté politique du Président Touadéra, une initiative de dialogue a été engagée avec toutes les forces de la nation, sauf, les criminels de guerre qui violent l’APPR et commettent des exactions contre les populations civiles. C’est dans cette optique qu’il y a eu une consultation républicaine et que toutes les dispositions sont déjà mises en place pour que ce dialogue ait lieu comme convenu malgré les agissements de la communauté internationale.

Le peuple centrafricain reste toujours ferme sur son exigence de ne pas se retrouver sur une même table avec ses bourreaux. Ceux qui tuent, violent, pillent doivent purger leurs peines afin que cela ne puisse être répéter par ceux qui ont le désir de tenter une telle aventure. Du Forum National de Bangui à la constitution du 30 mars 2016, le peuple a clairement exprimé sa volonté de mettre un terme à l’impunité. Touadéra qui est élu par ce même peuple ne fait que sa volonté. Il ne doit donc pas nager à contre-courant avec son électorat qui est fatigué des crises récurrentes.

Même si la Commission vérité, justice, réparation et réconciliation (CJVRR) va tenter pour sa part de faire apaiser les cœurs pour que les « plaies » puissent être pansées, il est indispensable que les bourreaux soient frappés durement et qu’on entend plus parler d’eux. Car, trop, c’est trop !

Justement, c’est à propos de ce dialogue attendu que les opposants au régime du président Touadéra vocifèrent par-ci et là pour imposer la participation des criminels de guerre, précisément ceux de la CPC de François Bozizé, Alkatim Mahamat, Ali Darassa, Maxime Mokom et consorts. Qui ne sont d’ailleurs pas tous des Centrafricains.
La communauté internationale, notamment les Nations-Unies, la France, l’Union africaine, la CEEAC, l’OIF et biens d’autres mains invisibles qui soutiennent les rebelles, exigent à ce que les criminels susmentionnés participent à ce dialogue. Le peuple centrafricain est au courant de ce qui se trame contre son intérêt, voire les manigances qui se fomentent pour que le pays s’engouffre dans l’état chaotique.

La communauté internationale a montré clairement sa face devant tout le monde et devant Dieu. Ces partenaires internationaux prônent la justice et l’impunité en même temps. Le beurre et l’argent du beurre. Donc, si c’est pour crier au nom de la justice, que l’on impose cette couleuvre au gouvernement, il serait aussi question de réprimer, de lutter contre l’impunité, au lieu d’impose encore aux centrafricains d’accepter l’impunité, de conjuguer avec les criminels. Quel est donc le vrai projet de la communauté internationale pour la Centrafrique ? A suivre…
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